imaginaire

Frankenstein au cinéma

Vendredi 3 Décembre 2021
Imaginaire et culture pop
Participant·e·s:
Faradji, Helen
Vézina, Alain
Caron, André
Ouellette, Annik-Corona
Després, Elaine

Cette semaine nous vous proposons un épisode hors-série sur les adaptations du roman «Frankenstein» de Mary Shelley au cinéma. Il s’agit d’une table ronde animée par Elaine Després qui s’est tenue lors du colloque «L’Ombre de Frankenstein ou le pouvoir d’une œuvre» le 17 novembre 2021 à l'Université du Québec à Montréal. Helen Faradji, Annik-Corona Ouellette, Alain Vézina et André Caron réfléchissent aux raisons qui expliquent l’abondance de ces films, les thèmes qu’ils mettent de l’avant, les choix esthétiques et génériques des réalisateurs, et de bien d’autres choses encore.

Conférence

Université du Québec à Montréal

Sommes-nous maintenant?/Is it now? Réflexions sur le contemporain et la culture de l'écran

Gervais, Bertrand
«Is it now? La question surgit dans "Minority Report", le film de 2002 de Steven Spielberg, adapté de la nouvelle de Philip K. Dick. Sommes-nous maintenant? L’interrogation résonne de manière nouvelle à notre époque, marquée par le présentisme et cette soif de réalité qui l’alimente.»

Seigneurs et spéculateurs: imaginaire de la dette

Cette conférence entend présenter «l’imaginaire de la dette» en littérature québécoise; pour ce faire, elle met en place, s’appuyant sur les travaux de l’anthropologue David Graeber (Dettes. 5000 ans d’histoire, 2011), trois régimes de la dette, avec leurs règles respectives. L’imaginaire de la dette se structure par le passage, souvent problématique, entre un régime et un autre.

Est/éthiques cyberterratologiques du corps en pièces de «Patchwork Girl» au code fantôme de «Galatea 2.2»… et réciproquement

Parus l’un comme l’autre en 1995, la cyberfiction de Shelley Jackson et le roman de Richard Powers interrogent la manière dont s’élabore une subjectivité à partir de ce qui relève d’un apprentissage littéraire débouchant sur un récit de soi, mise en abyme de la fiction par son double monstrueux, depuis une position d’extériorité radicale, puisque non humaine.

«What's in a name?» «Frankenstein» et ses nombreuses variantes

La créature n'a pas de nom, c'est le signe même de sa quête d'identité. Elle est pourtant régulièrement associée à un nom, qui est la démonstration même d'une incompréhension du roman, puisqu'on la confond avec son créateur en lui accordant le nom de Frankenstein. Pourtant, d'une part, c'est une manière de signifier que le savant et sa créature sont le double l'un de l'autre. D'autre part, les éditions du livre présentent souvent en couverture un dessin du monstre traversé par le titre, ce qui rend ce rapprochement presque naturel.

La figure de Frankenstein entre mythologies de l’écriture, poussière et électricité, chez Alberto Manguel

En quoi Frankenstein représente-t-il un «monstre fabuleux» et qu’est-ce que cette figure légendaire nous apprend sur l’imaginaire scientifique moderne? Outre l’essai éponyme que lui a inspiré en 2008 le film de James Whale La fiancée de Frankenstein (1935), Alberto Manguel a également abordé l’étude de cette figure légendaire dans deux autres essais: La Bibliothèque, la nuit (2006) et Monstres fabuleux: Dracula, Alice, superman, et autres amis littéraires (2019).

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