urbanisme

Conférence

Université du Québec à Montréal

Introduction à la géopoétique

Bouvet, Rachel
«Qu'est-ce que la géopoétique? La géopoétique vise à développer un rapport sensible et intelligent à la terre sur laquelle nous vivons, en élaborant une nouvelle manière d'envisager les rapports entre les disciplines artistiques et scientifiques.»
«La ville, c’est la vie… Liège, rencontre des cultures»
Lansmans, Alexandre

L’idée de «vie» dans les discours sur la ville

De la même façon que Schlanger propose, pour caractériser son travail, la notion de «critique d’usage, c’est-à-dire non pas une détermination transcendantale des conditions de possibilité, mais l’étude réflexive d’un moment historique de la conceptualisation» (257-258), nous entendons d’abord attester l’usage de l’idée de «vie» dans le discours sur la ville afin d’interroger, ensuite, les intentions et les visées argumentatives de cet usage.

Psychogéographie, urbanisme unitaire et dérive: l’espace de la ville comme terrain de la pensée critique chez Guy Debord et Henri Lefebvre

Je vais structurer mon exposé en deux parties. Une première partie sur les grandes lignes de la critique debordienne de l’urbanisme qui lui était contemporaine. Je vais essayer, dans cette partie, d’interroger les concepts de corps et d’espace à partir de cette critique. Dans une deuxième partie, je présenterai certaines pratiques situationnistes de l’espace, telles que la dérive ou l’urbanisme unitaire. J’aimerais vous montrer que, encore aujourd’hui, elles constituent de bonnes manières de faire de l’espace urbain un espace authentiquement vécu.

Image et perception des espaces résiduels urbains

Depuis un certain temps, je m’attarde à la révélation des espaces résiduels urbains (friches, zones limitrophes entre le public et le privé, lots vacants, terrain vague, ruines industrielles, etc.) (Lacroix, 2008). Ces lieux, malgré leur connotation négative ou leur condition d’espaces liminaire, participent néanmoins à l’identité de la ville. Ce sont des zones qui offrent une dilatation des usages et fonctions urbaines normalisés et de ce fait, sont des lieux privilégiés pour catalyser des modalités d’occupation différentes au sein de la trame urbaine.

Art et bungalow (2): The Leona Drive Project (2009)

The Leona Drive Project est une installation organisée par deux collectifs artistiques torontois, Public Access et L.O.T.: Experiments in Urban Research. L’idée était d’investir six bungalows datant des années d’après-guerre, voués à la démolition, sur Leona Drive à Willowdale, une banlieue située au nord de Toronto. L’exposition a réuni 23 artistes dont les œuvres mettent à profit différents médiums: installation architecturale ou audio-visuelle, projections, photographie, sculpture, performance.

De la spécificité de la banlieue québécoise (2): le règne du carport

Pour faire suite au précédent billet, je voudrais aborder une série de deux articles publiés en 2004 par Lucie K. Morisset et Luc Noppen, intitulée «Le bungalow québécois, monument vernaculaire1». Professeurs au Département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM, les auteurs retracent l’histoire du bungalow au Québec en cherchant à démontrer l’importance et la valeur de son appropriation du point de vue des pratiques quotidiennes et de l’aménagement de l’espace. Ceux-ci revendiquent le caractère «typiquement québécois» (2004a, p. 9) du bungalow qui a proliféré sur nos terres, en proposant une histoire de ses origines et de sa transformation au fil de la deuxième moitié du XXe siècle.
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