OBSERVATOIRE DE L'IMAGINAIRE CONTEMPORAIN
allégorie
La relecture du mythe de Frankenstein dans le cinéma de science-fiction japonais
Si les tourments de Victor Frankenstein trouvent un écho dans le cinéma japonais, sa créature a aussi engendré une prolifique descendance dans le bestiaire du kaiju eiga (film de monstres). Godzilla est à la fois une menace mais aussi une victime des excès de la science. En 1965, Frankenstein vs Baragon montre une créature qui, malgré son gigantisme, affiche certains traits communs avec le personnage imaginé par Mary Shelley notamment sa marginalisation due à son apparence qui, ici, s’explique par les retombées de l’explosion d’Hiroshima.
«It can happen here»: «V» ou les États-Unis sous l'occupation
Dans sa communication, Victor-Arthur Piégay s'intéresse à la question de l'allégorie particulièrement dans la mini-série V sortie sur la chaîne NBC en 1983.
L’allégorie fantastique d’une femme-truie
The Expanse
Cet épisode réunit Antonio Dominguez Leiva, Elaine Després, Hélène Machinal, Bertrand Gervais et Jérémy Cornec, qui discutent de la série télévisée de science-fiction américaine The Expanse (Syfy, Prime Video 2015-), basée sur la série de romans du même nom de James S. A. Corey. Ils abordent la biologie et la politique des Belters, le personnage de Miller, le space opera, Don Quichotte, le posthumanisme, la survie dans l'espace, les allégories historiques et bien d'autres choses encore.
«O Machine!»: La machine universelle, une comparaison entre “The Machine Stops” (1909) de E. M. Forster et "The Diamond Age or A Young Lady’s Illustrated Primer" (1995) de Neal Stephenson
Cette présentation a pour but de comparer deux textes séparés de presque un siècle, mais dont les résonances sont surprenantes. Depuis Descartes, l'homme craint de n'être qu'une machine. Si au XIXe siècle, ère de la thermodynamique, la machine supplante le corps de l'homme, c'est son intelligence qui se voit remplacée par celle de sa création au XXe siècle avec les sciences de l'information.
L’allégorie et le problème de la dilatation de la conscience dans «24 heures ou plus» de Gilles Groulx
La communication de Christian Giguère porte sur le film de Gilles Groulx, 24h ou plus. Il s'agit d'une tentative de penser le concept de durée chez Bergson tel qu'on le trouve dans le film de Groulx.
La théâtralité littéraire comme effet de distanciation dans «L’appât» de José Carlos Somoza
Espagnol d’origine cubaine, José Carlos Somoza s’interroge sur la place de l’Art dans la société contemporaine. Étant écrivain, il va de soi que sa réflexion se concentre sur la littérature. Par conséquent, des procédés métafictionnels sont constamment employés dans son œuvre, théorisant la littérature à travers celle-ci. Ainsi, Somoza joue énormément avec ses lecteurs et cherche à les faire participer pleinement à l’activité lectorale tout en la leur rappelant, les amenant ainsi à se rendre compte du caractère matériel du livre.
D'un fantastique qui se contente de faire tomber la nuit dans le jour: rêve et histoire dans le projet «Primitive» d'Apitchapong Weerasethakul
Oncle Boonmee celui qui se souvient de ses vies antérieures est un film célébré par la critique (Palme d’or à Cannes en 2010) du réalisateur thaïlandais Apitchatpong Weerasethakul. Il fait partie d’un projet de plus grande envergure intitulé «Primitif» qui inclut également une installation éponyme (2009), deux courts-métrages – Lettre à Oncle Boonmee (2009) et Fantômes de Nabua (2009) – et un livre d’artiste.