Œuvre d'art public
La forêt
Ensemble de cinq poutres en bois et de panneaux en verre. Dans les poutres renversées, on peut lire du texte sur les panneaux en verre.
L’arbre, à l’insu de mon
corps, qui respire.
J’écris à travers ses
feintes, au milieu d’un
vent qui protège de
soi-même. De l’arbre,
je te dirai la vie qui s’y
abrite, ce point fragile
entre la force et
l’abandon.
Il n’y a pas de commencement.
L’amour, le silence, la lumière
sont là depuis toujours.
Le commencement est en nous
depuis toujours.
Une installation qui repose sur une approche sensible et poétique face à notre environnement et son exploitation. Le bois y est présent comme élément de construction architecturale tandis que le verre y est utilisé comme support pour capter la lumière et en restituer les mots.
L’exposition Architectures en vers, composée de cinq installations architecturales d’inspiration poétique créées et assemblées par des collectifs d’architectes célèbres ou émergents. Cette exposition est présentée dans le cadre de la programmation de « Montréal, ville de verre 2010 », réalisée par la Société des directeurs de musées montréalais.
25 mai - 31 octobre 2010
Panneau d'exposition:
« Depuis toujours, le verre occupe une place à part dans la création d’espaces architecturaux. Il offre des possibilités uniques : légèreté, ouverture, transparence et luminosité. Le bois est quant à lui présent comme élément de construction architecturale. Les modules verticaux font référence aux arbres tandis que les éléments horizontaux et superposés représentent le processus de construction. À l’intérieur des fentes sont disposées des plaques de verre qui captent la lumière et rendent lisibles les vers de poésie qui y sont sérigraphiés. « L’architecture verte est basée sur l’utilisation de principes écologiques et environnementaux qui comprennent un retour à la logique du bon sens. Elle établit un rapport intelligent avec son environnement, dont elle exploite le potentiel sans en épuiser les ressources. Elle tend à limiter les impacts négatifs, destructeurs ou polluants du bâti sur le milieu naturel. Avec les mêmes exigences, le poète exploite toutes les ressources de la langue en valorisant aussi les mots pour leur rareté.
« C’est ainsi que l’installation capte la lumière pour en restituer les mots. »