Suivre ces lignes imaginaires brisées dont parle Bertrand Gervais.
Dans un musement d’esprit, s’aventurer dans les marécages que sont ces jours-ci les parcs Lalancette ou Saint-Aloysius, s’enfoncer dans ces terrains détrempés et ruisselants.
Chercher la piste ou les traces fantasques d’un vieux ruisseau disparu qui ne coule plus qu’en ces temps immémoriaux et dont seuls de vieux plans nous racontent encore la splendeur de ses courbes ou la mémoire de ses méandres.
Du flâneur au sourcier, s’imaginer descendre en spirale vers le fleuve à travers un quartier affairé, ou tenter une remontée hasardeuse dans une ruelle inondée.
Y croire… Le voir...
Puis entendre la voix découragée d’une mère qui gronde son petit qui vient de mettre le pied, lui aussi, dans une marre d’eau brune du ruisseau Migeon avec un sourire délectable du dégel printanier. Il sait que ces chaussures devront être séchées. Et il se dit tant pis.
La débâcle du quartier et le retour du refoulé !
Surtout ne pas oublier ses bottes de pluie.
Commentaires
Soumis par Richard Duranleau (non vérifié) le sam, 05/06/2017 - 07:28 Permalien
St Aloysius
Bien connu ce coin, j'ai habité avec ma famille au 1668 rue Nicolet en face de cette église irlandaise catholique. Il y avait des mariages aux sons des cornemuses et un curé avec un gros chien tres gentil pour nous. Des tambolas annuels au sous-sol pour les finances paroissiales aussi.
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