Parc Saint-Aloysius

Le gardien des heurts

rue Ontario
une vieille serre dans ses bras
un détour me regarde

ce sera drôle tu verras

elle déplace le panneau
d’un quart de tour
et s’en va l’air de dire

tu perdras ton prochain
comme toi-même

jusqu’ici
je n’avais jamais envisagé le labyrinthe
comme machine de deuil et d'amour

 

*

 

derrière le screen d’une ruelle
tu devines le crachin
du café sur la langue la piqûre
du goudron sur l’émail

le matin et le silence
pour tout le monde

 

*

Sur les traces du ruisseau Migeon

Suivre ces lignes imaginaires brisées dont parle Bertrand Gervais. 

Dans un musement d’esprit, s’aventurer dans les marécages que sont ces jours-ci les parcs Lalancette ou Saint-Aloysius, s’enfoncer dans ces terrains détrempés et ruisselants.

Chercher la piste ou les traces fantasques d’un vieux ruisseau disparu qui ne coule plus qu’en ces temps immémoriaux et dont seuls de vieux plans nous racontent encore la splendeur de ses courbes ou la mémoire de ses méandres.

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