Point de rencontre à l’édicule, qu’ils ont dit.
L’édicule, curieux toit bétonné. C’est ce qui protège les passants de la vue du Stade, que j’ai appris. Pie-IX s’est dressé devant nous et nous avons redressé le chemin. Heure prévue pour le coucher de soleil : 20h32 selon Météomédia. Ni trop tôt ni trop tard pour stager la déclinaison lumineuse, en capturer les derniers souffles, obtenir une série de moments reproductibles à l’infini. De lourds objectifs pour l’atteinte de formidables clichés.
(Crédits photo: Marc-André Dupaul)
Entre-t-on simplement dans Hochelaga par la porte papillon du métro Préfontaine?
Sur une butte choisie, près de l'édicule. Je suis du regard les mouvements fous des passants qui s'éloignent jusqu'à les perdre de vue. Ils migrent, d'un endroit à l'autre, circulation pressée, en direction de.
De bon matin soufflaient des bourrasques de levure sur la rue de Rouen. Sans la voir, je devinais la boulangerie Au pain doré, cachée de l’autre côté du parc Préfontaine et de la rue Moreau.
*
je partais à la recherche de mots inscrits sur des murs.
ce quartier, c'est le tien, tu l'habites jusqu'en vandale.
le décor a cette force-là ou cette faiblesse : porter ta rébellion au grand jour sur sa peau tatouée.
j'ai marché Moreau jusqu'au no man's land entre la cour de triage et l'usine.
j'ai croisé une femme en déshabillé debout dans le banc de neige.
et je l'ai vue au bout du chemin, cette façade tapissée de ton poème.
Quelques heures de flânerie dans Hochelaga, lundi, avec l’alpiniste Bernard Mailhot et Hélène Guy. Comme cette dernière s’intéresse, ces années-ci, à la verticalité, je me suis laissé entraîner dans ce thème en portant mon regard vers le haut... Par habitude, j'ai plutôt fait une entrée sur mon blogue à l'adresse suivante: http://andrecarpentier.wordpress.com/2014/11/04/hochelaga-2/.