Tim Hortons

Maisonneuve de glace

Marcher vite pour ne pas que l’hiver me rattrape, les bouts de doigts gelés ne doivent pas se perdre dans le canal bouché par un sac de vidanges éventré. J’ai peur de la suite des choses, mais je continue d’avancer, quitte à tomber en cours de route. C’est inévitable, je suis maintenant, trop engagée dans la marche du quartier pour faire demi-tour.

Hochelag à matin

Quand tu quittes Hochelaga, tu te mets en tête de tout r’monter, même si l’soleil s’est levé que d’un côté de la rue. C’est comme une grande migration à matin, une migration étrange, en plein hiver tout ce monde qui s’en va vers le Nord. C’est comme un grand départ pour faire le silence, pour laisser la matinée aux chats, au lent dérapage du soleil et à celles-ceux qui restent et qui sont tranquilles, enfin.

Hochelaga imaginaire

 
Tout le monde finit toujours par revenir chez Tim Hortons.
Marjolaine  Deneault
 
Je ne connais pas Hochelaga. 
Je ne connais rien d’Hochelaga. 
Je n’y ai jamais habité. 
 
J’y ai visité des amis. 
J’y ai mangé une poutine. 
Un club sandwich.
Une pizza.
Un cheeze burger.
J’ai bu des bières au Atomic café.
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