Ars Electronica, le doyen des festivals d’arts électroniques, scrute la fièvre sécuritaire qui nous encercle.
« Sho(u)t » de Vincent Elka.
Pour vivre heureux, vivons caché. Mais des endroits où se cacher, il n’y en a plus guère… Goodbye Privacy, « adieu vie privée », constate l’Ars Electronica, doyen des festivals d’arts électroniques qui se penche sur notre société de surveillance et sur la déconcertante facilité avec laquelle nous renonçons à un droit essentiel sous prétexte de fièvre sécuritaire. A cette occasion, le festival qui s’achève demain à Linz en Autriche, a quitté ses quartiers généraux pour investir l’espace public —squares, rues, églises, jardins— créant une Second City dans la ville, reliant monde réel et cyberespace, avatars et humains, par le biais de technologies de surveillance. Point névralgique : la Pfarrplatz, place transformée en plage avec sable et transats, réplique parfaite d’une plage existant dans le monde virtuel de Second Life. Ne manquait que le ciel bleu : dans le monde réel, on ne choisit pas le temps (pourri) qu’il fait.
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