Lancé il y a quelques semaines, le site www.codeorgan.com, développé par la boîte de publicité DLKW, propose une expérience amusante et curieuse. En entrant une URL spécifique dans une boîte de texte, le « code organ » traduit les informations trouvées sur le site en une courte séquence musicale.
Le principe de fonctionnement de l'algorithme permettant de transformer un site Web en musique est expliqué de la manière suivante sur le site:
THE CODEORGAN ANALYSES THE *BODY* CONTENT OF ANY WEB PAGE AND TRANSLATES THAT CONTENT INTO MUSIC. THE CODEORGAN USES A COMPLEX ALGORITHM TO DEFINE THE KEY, SYNTH STYLE AND DRUM PATTERN MOST APPROPRIATE TO THE PAGE CONTENT.
FIRSTLY, THE CODEORGAN SCANS THE PAGE CONTENTS AND REMOVES ALL
CHARACTERS NOT FOUND IN THE MUSICAL SCALE (A TO G), AND THEN ANALYSES THE REMAINING CHARACTERS TO FIND THE MOST COMMONLY USED 'NOTE'. IF THIS IS AN EVEN NUMBER THE PAGE IS TRANSLATED IN TO THE MAJOR PENTATONIC SCALE OF THAT PARTICULAR NOTE, IT BECOMES MINOR IF THERE IS AN UNEVEN NUMBER.
SECONDLY, THE CODEORGAN DEFINES WHICH SYNTHESIZER TO USE. THIS IS
BASED UPON THE TOTAL NUMBER CHARACTERS USED ON THE WEBPAGE – THERE ARE CURRENTLY 10 SYNTHESIZER EFFECTS AND THE ONE CHOSEN IS PICKED BASED UPON THE PERCENTAGE OF CONTENT.
LASTLY, THE CODEORGAN SELECTS A DRUM LOOP BASED UPON THE RATIO OF CHARACTERS ON THE PAGE VERSUS THE NUMBER OF CHARACTERS THAT ARE ACTUALLY MUSICAL NOTES – THERE ARE CURRENTLY 10 DIFFERENT DRUM LOOPS TO PICK FROM.
Considérant que les paramètres de création des séquences musicales sont limités, le plaisir d'entrer des URL variées peut s'épuiser rapidement. Nous avons toutefois eu l'occasion de constater que la « chanson » créée à partir de l'URL du NT2 est une sorte d'électronica minimaliste dénotant très bien le penchant technologique du Laboratoire, ce qui n'est cependant pas le cas pour l'URL de la page d'accueil d'Ars Electronica. La brève chronique traitant de www.codeorgan.com parue le 25 février dernier sur le site de Wired, quant à elle, résulte en une mélodie de ballade rock sirupeuse des années 1980. La séquence produite par l'entrée de l'URL du label Ninja Tune est absolument horrible, celle générée à partir du site de Drawn and Quarterly est plus acceptable; celle des Éditions Héliotrope trop brève et celle de Wikipédia interminable.
Beaucoup d'écoute en perspective! Rendez-vous au www.codeorgan.com pour en faire l'expérience.