Oui, enrichir la lecture, ainsi est nommée l’une des parties d’un admirable texte titré quant à lui : Si les livres pouvaient parler et écrit par Frédéric Kaplan, chercheur en intelligence artificielle.
En voici un extrait qui est en parfaite harmonie avec notre rêve du Livre 2.0 :
« Les livres de demain pourront se rappeler une multitude de choses sur la manière dont ils sont lus : le temps passé sur chaque page, les sauts de chapitre, les retours en arrière, les passages relus plusieurs fois, les interruptions dans la lecture […] Ils sauront enfin qui les lit et qui les a lus. Ces traces viendront enrichir le livre en plus des multiples annotations, soulignements, signets que le lecteur voudrait volontairement inscrire. Le tabou de notre culture qui nous retient d’annoter ou de commenter les livres des autres pourra être enfin levé, car le lecteur pourra au choix décider à tout moment du degré d’”enrichissement” qu’il souhaite pour son expérience de lecture.
Aujourd’hui la valeur économique d’un livre est essentiellement liée aux processus qui précèdent sa production “industrielle”. […] Mais demain, on peut penser que, parce qu’ils porteront tous des histoires de lecture, les livres verront leur valeur déterminée par ces histoires, fussent-elles anonymes. Aujourd’hui nous pouvons savoir qu’un roman se vend à un certain nombre d’exemplaires. Mais combien de gens, exactement, vont le lire, une fois acheté ? le lire effectivement… »
Vous, vous pouvez lire l’intégralité du texte de Frédéric Kaplan, extrait du livre Futur 2.0 qui vient de sortir chez FYP éditions, sur le site d’Internet Actu : cliquez ici !