Projet collectif mené par Etienne Cliquet (ISDAT Toulouse) et Sonia Marques (ENSA Limoges) dans le cadre d'un projet de recherche en école d'art avec la participation des étudiants de Marianna Hovhannisyan du département des beaux-arts de l'Open-University de Yerevan, l'Anneau Magique s'inspire de l'ancien format de navigation: le «Webring».
Tous les détails sur ce nouveau projet:
L'anneau magique est un ensemble de sites Internet d'artistes liés les uns aux autres sous la forme d'un anneau, de manière totalement décentrée et transparente. Issu du Web des années 90, ce format appelé autrefois Webring (« anneau du Web ») a été exhumé et repensé dans son mode de navigation à l'occasion d'un projet de recherche mené en école d'art en France et à l'étranger. Naviguer au sein de cette communauté requiert un geste magique : tourner la souris dans le sens des aiguilles d'une montre pour afficher la carte de l'anneau.Dans l'imaginaire collectif l'anneau symbolise le lien et la communauté. Il est le signe d'une alliance ; de deux êtres (la bague au doigt), de familles conjuguées (les nœuds borroméens) ou de continents (les anneaux des jeux olympiques). L'anneau réunit en même temps qu'il isole en scellant une union, un emblème radial et radical. La force de l'anneau est donc controversée, capable du meilleur et du pire. L'idée de communauté traverse l'histoire d'Internet et porte en elle cette ambivalence en étant associée à des projets pharaoniques et philanthropiques (le logiciel libre) mais aussi au complot (la fomentation des attentats du 11 septembre). Aujourd'hui, l'idée de communauté sur Internet est incarnée par les réseaux sociaux du Web 2.0. Ce n'est ni un rêve ni un cauchemar mais un commerce qui transforme les liens hypertextes et les liens humains en produits monnayables. À l'inverse de Facebook, Twitter et consorts qui capitalisent les ressources des utilisateurs sans garantir de savoir les préserver mais en se réservant le droit d'en garder une copie pour de futurs investissements, l'anneau magique n'héberge rien, demeure invisible et confie son destin au hasard.Participent à Magic Ring : Amandine Ansart, Emma Babakhanyan, Iain Ball, Paul Bardet, Margaux Berrard, Nicolas Delliac, Elna Frederick, Esfida Galstyan, Françoise Gamma, Céleste Grant, Edward Hambardzumyan, Beno Karapetyan, Kiwaïda, Larchtmissthe, Ninon Lemonnier, Liis Lillo, Liza Maignan, Louise Mariotte, Aloÿse Mendoza, Léa Mercier, Louise Moraldy, Mélanie Muratet-Campos,Christelle Nisin, Thibault Poujol, Julie Saclier, Anuk Sargsyan, Arax Sargsyan,Marine Semeria, Laura Rives, Jane Ter-Zakaryan.Remerciements :- Bruno Nadeau et Fabrice Lapeyrère (programmeurs informatique)- Service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de Franceen ArménieLe projet est porté par l’Institut Supérieur des Arts de Toulouse et présenté actuellement sur l'espace virtuel du du Jeu de Paume :Conférence autour de l’exposition en ligne "Form@ts" :le 11 avril 2012 19h00 - 21h00Avec Christophe Bruno, commissaire de l’exposition, Étienne Cliquet,artiste, Chrystelle Desbordes, historienne de l'art et critique d’art,Sonia Marques, artiste, et Samuel Tronçon, philosophe.
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