Dans le cadre du programme de conférences ICI (Intervenants Culturels Internationaux), le théoricien de l’art Thierry de Duve présentera une conférence intitulée L’invention du non-art, le mercredi 4 février à 12h30, au pavillon des Sciences de la gestion de l’UQAM, local R-M130.
«On n’entend plus beaucoup parler du non-art aujourd’hui, mais dans les années soixante il n’était question que de lui et de son faux jumeau, l’anti-art. Ces expressions, souvent employées à l’époque par les adversaires du Pop Art ou de l’art conceptuel pour discréditer ces mouvements, renvoyaient en réalité plus haut dans l’histoire : c’étaient, disait-on, les artistes dadas qui avaient inventé le non-art durant la première guerre mondiale, le coupable présumé le plus souvent cité étant Marcel Duchamp. Eh bien, si l’on prend Duchamp pour guide, on s’aperçoit qu’il faut remonter encore bien plus haut dans l’histoire pour assister à l’invention du non-art. Jusqu’où? Et pourquoi? C’est ce que nous verrons…» (Thierry de Duve)
Penseur, critique, commissaire et auteur d’origine belge, Thierry de Duve est une figure marquante autant chez les artistes contemporains que chez les historiens de l’art. Bien qu’il n’enseigne plus l’Histoire et la théorie de l’art moderne à l'Université d’Ottawa, sa pensée demeure déterminante dans le discours sur l’art contemporain canadien.
Chercheur invité au J. Paul Getty Trust, Thierry de Duve est professeur d’esthétique et d’histoire de l’art à l’Université Lille 3. Il a été le commissaire du pavillon de la Belgique à la Biennale de Venise en 2003 ainsi que de l’exposition Voici, 100 ans d’art contemporain qui s’est tenue en 2000 au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. Lors de cette dernière, les rencontres percutantes, provocantes et parfois inusitées des œuvres du début de la modernité et d’autres plus récentes questionnaient le concept même de contemporanéité.
Il est l’auteur de nombreux ouvrages : Nominalisme pictural : Marcel Duchamp, la peinture et la modernité ; Au nom de l'art. Pour une archéologie de la modernité ; Résonances du readymade : Marcel Duchamp entre avant-garde et tradition ; Du nom au nous.
Sa théorie de la création d’une école d’art analysée selon les notions de «transmettre» et de «créer», gagne en acuité et en actualité depuis la révision de son livre Faire école (Ou la refaire ?), rédigé suite à son projet inachevé de création de l’École des Beaux-Arts de la ville de Paris en 1993.
Après la conférence, il y aura un séminaire avec les étudiants des cycles supérieurs, de 15 h 30 à 17 h 30 au J-1160.
Collaborations : Département d'histoire de l'art, Faculté des arts, École des arts visuels et médiatiques, Doctorat interuniversitaire en histoire de l’art,Doctorat en études et pratiques des arts et Université du Québec à Montréal.
«On n’entend plus beaucoup parler du non-art aujourd’hui, mais dans les années soixante il n’était question que de lui et de son faux jumeau, l’anti-art. Ces expressions, souvent employées à l’époque par les adversaires du Pop Art ou de l’art conceptuel pour discréditer ces mouvements, renvoyaient en réalité plus haut dans l’histoire : c’étaient, disait-on, les artistes dadas qui avaient inventé le non-art durant la première guerre mondiale, le coupable présumé le plus souvent cité étant Marcel Duchamp. Eh bien, si l’on prend Duchamp pour guide, on s’aperçoit qu’il faut remonter encore bien plus haut dans l’histoire pour assister à l’invention du non-art. Jusqu’où? Et pourquoi? C’est ce que nous verrons…» (Thierry de Duve)
Penseur, critique, commissaire et auteur d’origine belge, Thierry de Duve est une figure marquante autant chez les artistes contemporains que chez les historiens de l’art. Bien qu’il n’enseigne plus l’Histoire et la théorie de l’art moderne à l'Université d’Ottawa, sa pensée demeure déterminante dans le discours sur l’art contemporain canadien.
Chercheur invité au J. Paul Getty Trust, Thierry de Duve est professeur d’esthétique et d’histoire de l’art à l’Université Lille 3. Il a été le commissaire du pavillon de la Belgique à la Biennale de Venise en 2003 ainsi que de l’exposition Voici, 100 ans d’art contemporain qui s’est tenue en 2000 au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. Lors de cette dernière, les rencontres percutantes, provocantes et parfois inusitées des œuvres du début de la modernité et d’autres plus récentes questionnaient le concept même de contemporanéité.
Il est l’auteur de nombreux ouvrages : Nominalisme pictural : Marcel Duchamp, la peinture et la modernité ; Au nom de l'art. Pour une archéologie de la modernité ; Résonances du readymade : Marcel Duchamp entre avant-garde et tradition ; Du nom au nous.
Sa théorie de la création d’une école d’art analysée selon les notions de «transmettre» et de «créer», gagne en acuité et en actualité depuis la révision de son livre Faire école (Ou la refaire ?), rédigé suite à son projet inachevé de création de l’École des Beaux-Arts de la ville de Paris en 1993.
Après la conférence, il y aura un séminaire avec les étudiants des cycles supérieurs, de 15 h 30 à 17 h 30 au J-1160.
Collaborations : Département d'histoire de l'art, Faculté des arts, École des arts visuels et médiatiques, Doctorat interuniversitaire en histoire de l’art,Doctorat en études et pratiques des arts et Université du Québec à Montréal.