Deux nouvelles parutions à Figura: le vingt-neuvième numéro de la Collection Figura ainsi que Idiots. Figures et personnages liminaires dans la littérature et les arts.
Bonne lecture!
Cahier Figura 29 - Humanistes italiens et imprimés de l'Italie de la Renaissance dans les collections de l'UQAM
Le 29e numéro de la Collection Figura, Humanistes italiens et imprimés de l’Italie de la Renaissance dans les Collections de l'UQAM, vient de paraitre! Sous la direction de Brenda Dunn-Lardeau, ce numéro regroupe des textes de Janick Auberger, Johanne Biron, Jean-François Cottier, Brenda Dunn-Lardeau, Françoise Guichard-Tesson, Claire Le Brun-Gouanvic, Lucia Manea et Bruno Roy.
Ces travaux sur les « Humanistes italiens et imprimés de l’Italie de la Renaissance dans les Collections de l’UQAM » ont été accompagnés d’une exposition à la Salle des Livres rares de l’UQAM en 2010.
Ces livres témoignent du rôle fondateur de l’Italie dans le mouvement des idées de la Renaissance ainsi que de l’art et de la technique de l’imprimerie humaniste favorisant leur dissémination. Et que dire de la fructueuse translatio studii de l’Italie à la France! L’introduction, les huit articles et le Catalogue soulignent l’intérêt de ces livres pour l’histoire du livre et la culture du XVIe siècle.
Quant aux pérégrinations de ces livres jusqu’en Amérique et dans la Collection uqamienne, après leur sortie des presses non seulement vénitiennes, mais aussi florentines, parisiennes, tournonaises, bâloises et anversoises, chacun a son histoire, mouvementée la plupart du temps!
Idiots. Figures et personnages liminaires dans la littérature et les arts
Cet ouvrage est conjointement un volume de la Collection EthnocritiqueS – Anthropologie de la littérature et des arts et un hors-collection Figura. Il est le fruit d’une coopération scientifique étroite entre le CELTED-CREM de l’Université de Lorraine, FIGURA et le LEAL de l’Université du Québec à Montréal.
Le territoire de l'idiot, s’il en a un, n’est, dans la littérature et les arts en tout cas, ni celui de la folie ni celui de la bêtise, ni même, au fond, celui de l’idiotie. Il s’y impose avant tout comme un révélateur d’identité et un réservoir d’altérité. Sa résistance et son opacité font de lui une figure de l’imaginaire sur laquelle viennent se greffer des valeurs et des attentes, qui se trouvent aussitôt dévoilées et possiblement déconstruites. Et, du point du vue d’une anthropologie du symbolique et d’une ethnocritique de la littérature, l’idiot est, malgré l’inconfort de la posture, un être des seuils et des frontières, de l’entre-deux mondes, un personnage liminaire. Figure de l’imaginaire, personnage liminaire : ces deux qualifications permettent de renouveler la pensée de l’idiot et ce sont elles que les essais réunis ici explorent, qu’ils portent sur Bécassine, Bouvard et Pécuchet ou la Esméralda, Ernesto, Valentin et Orson, le Berger extravagant, la Léone de Koltès et d’autres idiots encore qui semblent préférer ne pas (tout savoir)...