Possible... ou probable

(Source: Hubert Guillaud dans Lafeuille)



Le court métrage réalisé par Francis Grosjean pour Editis est intéressant. D'abord pour la forme et le support qu'emprunte la réflexion : un film de fiction, pour faire réagir, c'est neuf et c'est un support assez pratique pour diffuser une réflexion.

La manière dont est présenté le libraire et la librairie m'a beaucoup amusé. On a l'impression que les livres ne sont plus que des étiquettes électroniques dont on se saisit pour scanner le code barre. A se demander à quoi ils servent ainsi entreposés, comme dans un musée où nul ne les feuillettent plus. On-t-ils encore des contenus, des propos imprimés sur leurs pages ?... Très amusant pourtant de voir la bascule : on vend d'abord la version électronique et on reçoit peut-être la version imprimée, plus tard.



Très amusant d'observer aussi l'embarras masqué des acteurs sur le taille du livre électronique, qu'ils ont toujours par devers eux, au milieu d'eux, plus comme un objet encombrant qu'autre chose. Il faut l'avoir toujours à la main ou le mettre dans un sac pour madame. Visiblement, ils sont même parvenus à le glisser dans une poche de veste... Difficile de comprendre et de justifier la taille de cet objet étrange. Un support de la taille d'un téléphone serait certainement plus adapté, d'autant qu'il sonne et fonctionne comme lui.




Bien vu l'étape de relecture/correction à la main. Surtout quand on sait que c'est l'une des étapes sur laquelle achoppe souvent le processus électronique. Il s'esquisse, en 2 courtes images quelque chose d'intéressant qui laisse imaginer que demain nous saurions corriger nos épreuves électronique aussi simplement que nous le permet aujourd'hui le papier. Bien vu aussi l'idée de pouvoir éditer une version traduite (automatiquement, peut-être via Google Translate ;-), d'un livre et de l'imprimer comme un vrai (l'exemple est celui d'un beau livre).



Dommage que le service communication d'Editis n'ait pas jugé utile de transposer le film sur un DailyMotion like : la portabilité a encore ses limites ;-).

Via Lorenzo.