Française née en 1981 à Paris, elle vit et travaille à Paris. Après des études en communication visuelle, Marie-julie Bourgeois travaille dans l’audiovisuel en tant que directrice artistique chez Partizan midi-minuit. En 2008, elle suit le Mastère Création en nouveaux médias de l’École nationale supérieure de création industrielle (ENSCI) dans lequel elle amorce une recherche plastique utilisant les technologies numériques. De 2009 à 2012, elle intègre le cycle de recherche d’EnsadLab. Entre 2010 et 2012 elle travaille à l’ENSCI sur le projet de recherche «Topophonie» qui porte sur la navigation sonore dans les masses d’événements audiographiques spatialisés. Elle prépare actuellement un doctorat en «Esthétique, sciences et technologies des arts» à l’Université Paris 8 et enseigne à l’université d’Evry ainsi qu’à l’École Autograf. Elle développe des dispositifs interactifs sur les enjeux de la télé-présence, où l’objet caméra envahit notre quotidien. Ses recherches portent sur les activités humaines, physiques et perceptives, prises entre lumière et «machine de vision». Ces deux éléments sont mis en oeuvre dans la plupart de ses dispositifs interactifs, qu’ils soient automatiques ou en interaction avec le public. La question de la relation du public face à l’œuvre puis dans l’œuvre l’a amenée à développer des dispositifs soulignant cette tension. Elle utilise la lumière en tant que matière mais aussi pour ce qu’elle raconte, la lumière naturelle en tant qu’entité vitale et la lumière artificielle en tant que continuum technologique. (http://mariejuliebourgeois.fr/apropos)