Numéro de la publication:
31
Année de parution:
2012
Nous nous proposerons de concevoir l'oeuvre de Marguerite Duras comme une oeuvre de l'échec; un échec qui serait une condition de génération de l'oeuvre. Il n'est donc pas question que l'oeuvre durassienne soit manquée: il faut plutôt parler d'une esthétique de l'échec ou encore, plus précisément, d'une esthétique de la ruine, qui serait à la fondation même de l'oeuvre: «Au commencement il y a la ruine. Ruine est ce qui arrive ici à l'image dès le premier regard», écrit Derrida dans ses Mémoires d'aveugles. Ce «premier regard» engendrant la ruine est, dans l'oeuvre de Duras, le visage même de l'écrivaine et il est longuement décrit dans les premières pages de L'amant.
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Pour citer ce document:
"Détruire, dit-elle." Ruine et échec chez Marguerite Duras ». Dans Poétiques de l'absence chez Marguerite Duras. Article d’un cahier Figura. En ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/fr/articles/detruire-dit-elle-ruine-et-echec-chez-marguerite-duras>. Consulté le 1 mai 2023. D’abord paru dans ( (dir.). 2012. Université du Québec à Montréal, Montréal : Figura, le Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire. vol. 31, p. 13-29).
. 2012. « Fichier attaché | Taille |
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Figures et Imaginaires: