La reconstruction sur le site du World Trade Center se fonde sur une spectaculaire économie des restes. Cette économie concerne les vestiges matériels qui témoignent encore de l’événement sur le site de Ground Zero, comme les empreintes en creux laissées par l’effondrement des tours, le bathtub ou le slurry wall, le mur qui retient l’Hudson. Elle concerne aussi, et plus directement dans le contexte de cet article, ces restes que l’on choisit de jeter ou de retrouver, de conserver (au sens muséologique) ou d’enfouir, et la vertigineuse prolifération de ces restes dans les formes, les langages et les technologies d’une culture contemporaine exposée (puis soustraite) au danger.
Suite en format pdf.
Fichier attaché | Taille |
---|---|
ground_zero-louise_lachapelle.pdf | 1.04 Mo |