New York

Conférence

Université Sainte-Anne

«It would be unbearable to look at directly». Ou comment apprivoiser le pire de l'Histoire

Gervais, Bertrand
À mi-chemin entre les ruines d’Hiroshima et le Ground Zero de New York, Bertrand Gervais explore son rapport à la violence extrême, à l’imaginaire de la fin et la représentation de l’irreprésentable en littérature contemporaine.

Le virtuel. Vingt ans après. Lecture croisée de «(As Francesca)» de Martha Baer et de «De synthèse» de Karoline Georges

«En prenant compte des transformations de nos préconceptions de l'Internet et du virtuel», le participant procède à une lecture croisée de As Franscesca de Matha Baer et De synthèse de Karoline Georges, «deux romans séparés par plus de vingt ans, qui mettent en jeu des versions fort contrastées du virtuel» et «qui ont en commun de jouer sur les liens complexes qui se tissent entre le virtuel et le réel».

L’animal comme médium? Controverse autour de l’exposition «Art and China after 1989: Theater of the World»

La récente polémique suscitée par l’exposition Art and China after 1989: Theater of the World, tenue au musée Solomon R. Guggenheim de New York à l’automne 2017, illustre parfaitement les enjeux relatifs à l’utilisation d’animaux vivants dans un contexte artistique. La controverse éclate peu après la mise en ligne d’une pétition deux semaines avant l’ouverture de l’événement.

Digital Projection and Public Monuments: New Reproductive Technologies for the Display of Realist Sculpture.

«Anna Hyatt Huntington, an american realist sculptor recycled her designs in multiple medium set on wide ranging scales. Highly successful in her lifetime, Huntington was forgotten with the advent of abstraction and modernism. In 2014, after years and years of silence on the artist, the Wallach Art Gallery of Columbia University presented an exhibition of her sculptures featuring a digital rotational projection of her signature monument, the Joan of Arc statue in Riverside Park, New York City.»

Conférence

Université du Québec à Montréal

Cinq hypothèses sur le nom de cinéma ou comment penser la vie posthume du dernier des arts

Vancheri, Luc
Programme de recherche RADICAL
«La question du cinéma et de ses rapports avec l'art contemporain, de ce que j'ai nommé un cinéma après l'époque du cinéma, n'est jamais que le dernier moment d'une réflexion historique sur ce que j'ai appelé les usages théoriques du nom de cinéma.»

L'ère du constat?

Œuvre référencée: Pynchon, Thomas. (2013) «Bleeding Edge». Pynchonien, «Bleeding Edge» l’est sans conteste: les théories de conspiration y abondent toujours autant (et, la proximité historique des catastrophes du 11 septembre aidant, semblent même nous rattrapper); les échevaux parallèles de l’histoire et du savoir technique y sont toujours aussi inextricablement liés aux plus délirantes spéculations, et, si l’on consent à lui reconnaître un rythme plus digeste que dans le roman qui l’imposa à l’apogée de ses facultés cannabinoïdo-mentales d’illisibilité («Gravity’s Rainbow», pour ne pas le nommer), on constate que, bien qu’assagi quelque part, le Thomas Pynchon de «Bleeding Edge» est encore porté, de ses digressions sur les effets néfastes du Web à ses portraits de fêtes sans fin, explosions de vitalité qui ne semblent aller nulle part, par la fougue potache et adolescente d’un des plus juvéniles et «geek» auteurs américains encore vivants à 76 ans.

La théorie dans le rétroviseur

Œuvre référencée: Eugenides, Jeffrey. (2011) «The Marriage Plot». Tout cela offre une belle porte d'entrée dans le roman d'Eugenides, puisque les armes privilégiées du roman réaliste, qu'il manie d'ailleurs avec beaucoup d'adresse —cela est particulièrement sensible dans le déploiement progressif de la psychologie de ses personnages—, permettent de jeter un regard nuancé sur l'héritage de la théorie.
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