Numéro de la publication:
23
Année de parution:
2010
Au commencement était la lumière. L’Hexaméron ne connaît pas la nuit. Les ténèbres ne sont pas créées par Dieu. Néant séparé de l’Être, la nuit n’est qu’un signe abstrait de l’inexistant. Pour l’instant, le matin et le soir désignent la progression créatrice de la lumière, sa succession sans interruption. Ils ne forment que le jour, pure dimension de la lumière. Cette lumière n’est pas encore un élément optique; elle apparaîtra le quatrième jour avec le soleil astronomique. Pour être visible, il lui faudra attendre son spectre. Au commencement, le monde est théocentrique avant d’être héliocentrique. Que la lumière soit : que, pour le monde en puissance, la Révélation soit.
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Pour citer ce document:
Spectre en demeure. Esthétiques d'Occident en Orient ». Dans Textures lumineurses. Éblouissements, ombres et obscurités. Article d’un cahier Figura. En ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/fr/articles/spectre-en-demeure-esthetique-doccident-en-orient>. Consulté le 1 mai 2023. D’abord paru dans ( (dir.). 2010. Montréal : Figura, Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire. coll. Figura, vol. 23, p. 121-148).
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