«Dans son ouvrage sur l’humour des femmes au Québec, paru il y a déjà 14 ans, Lucie Joubert lançait à l’époque des pistes de réflexion qui sont malheureusement une ritournelle encore trop familière à nos oreilles: une femme drôle, c’est forcément une femme laide; elle fait des blagues parce qu’elle est incapable de séduire; elle a, c’est obligé, un physique ingrat. Une femme qui parle trop fort, c’est une femme vulgaire, c’est une femme qui se donne en spectacle, c’est une femme qui manque cruellement de féminité.
Heureusement, vous savez comme moi, que de nombreuses femmes ne s’en sont pas formalisées et que la scène de l’humour est occupée par sa part de femmes humoristes. Cependant, malgré les années qui passent et les avancées qui sont faites, il semblerait qu’il existe encore un deux poids deux mesures quand il est question de thématiques humoristiques.»
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