Présentation de la conférence
Dans cette communication, la participante «interroge la possibilité de faire du bourreau littéraire un témoin à même de nous faire comprendre l'origine du mal». Elle amorce sa réflexion par «les confusions définitoires entourant l'utilisation des termes ''bourreau'', ''témoin'' et de l'expression de Hannah Arendt, ''banalité du mal'', afin de faire surgir les ambivalences sémantiques». Ainsi, elle démontre que «la fascination que suscite le bourreau est tributaire de ces ambiguïtés qui incitent le public à confondre non seulement ''témoin'' et ''bourreau'', mais également bourreau réel et bourreau de papier». Finalement, elle «remet en question le bien-fondé d'une liberté de création qui prête au bourreau la voix du témoin».