Table ronde

La postmodernité est une bête, une bête grise

Mercredi 6 Février 2013

«La postmodernité, c'est une bête ça, une bête grise aux limites physiques encore méconnues et, malgré sa mystérieuse apparence, cette petite bête a été beaucoup trop abusée. Rares sont les terminologies, tous domaines confondus, ayant connu une aussi large expansion. Une expansion que nous peinons, cinquante ans après les premiers balbutiements lancés par Baudrillard, Jameson et Lyotard, à définir unilatéralement. Les confusions et les nuances autour du terme sont si nombreuses qu'il est difficile d'en discuter simplement. Toujours est-il que nous sommes coincés avec ce mot et tous les écrits qui l'accompagnent. Par chance, la bête laisse des traces, des empreintes récurrentes, qui nous permettent de la traquer. Il s'agit de thèmes, de mouvements, de principes qui, par leur accumulation et leur superposition, en viennent à être connotés comme un ensemble de schèmes dit postmoderne.»

Pour citer ce document:
Sainte-Croix Dubé, Sébastien. 2012. « La postmodernité est une bête, une bête grise ». Dans le cadre de Quel après pour le post-? Débat sur l'héritage du postmodernisme américain. Table ronde organisée par Figura, Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire. Montréal, Université du Québec à Montréal, 6 février 2012. Document audio. En ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/fr/communications/la-postmodernite-est-une-bete-une-bete-grise>. Consulté le 1 mai 2023.
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