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La profanation de la religion: le dilemme du droit pénal entre culte et culture

Le participant remarque plusieurs paradoxes dans la présente journée d'étude. «Le premier paradoxe consiste a envisagé la répression de l'art,  alors même que l'art est une forme d'expression qui semble, au contraire, s'affranchir naturellement des contraintes. Le deuxième paradoxe consiste à étudier une oeuvre théâtrale blasphématoire et à se pencher sur son sort judiciaire dans un pays qui ne connait pourtant pas d'infraction de blasphème.

«No sequel for you»: Arnold Schwarzenegger, la muse du film dʼaction métafictionnel

Si les années quatre-vingt donnent lieu à l'apogée du blockbuster et, par extension, à l'age d'or du cinéma d'action, cette décennie est également marquée par l'émergence d'une nouvelle star qui n'aurait dû jamais exister.  Schwarzenegger, avec son accent coupé au couteau, sa stature hors du commun et son jeu figé, n'aurait, logiquement, jamais pu faire carrière au cinéma. Or, aucune logique n'ayant pu dompter les heighties, l'ambitieux autrichien s'est hissé au sommet de Hollywood en devenant l'acteur le plus lucratif de son époque.

La théâtralité littéraire comme effet de distanciation dans «L’appât» de José Carlos Somoza

Espagnol d’origine cubaine, José Carlos Somoza s’interroge sur la place de l’Art dans la société contemporaine. Étant écrivain, il va de soi que sa réflexion se concentre sur la littérature. Par conséquent, des procédés métafictionnels sont constamment employés dans son œuvre, théorisant la littérature à travers celle-ci. Ainsi, Somoza joue énormément avec ses lecteurs et cherche à les faire participer pleinement à l’activité lectorale tout en la leur rappelant, les amenant ainsi à se rendre compte du caractère matériel du livre.

La performeuse burlesque: de la femme gouvernée à l'artiste ingouvernable

Le succès du film Tournée de Mathieu Amalric, sorti en 2011, a participé au regain d'intérêt du grand public pour le néo-burlesque. Ce mouvement artistique et féministe présente un strip-tease parfois comique et fortement théâtralisé appellé l'effeuillage où sont mis en lumière des corps souvent non normatifs et une nudité partielle.

La dévastation en dentelles: destruction et raffinement narratif dans l'oeuvre d'Echenoz

En 2003, dans le cadre d'un entretien publié dans la revue Europe, Echenoz affirmait ceci: «Je crois que j'aurais aimé être ingénieur des ponts et chaussées. J'aurais aimé construire des ponts. Le phénomène physique des ponts est quelque chose qui m'a toujours laissé un peu interloqué. Pour moi, il y a une espèce de mystère dans la conception des ponts. Je crois que cela a à voir avec le roman. Le roman est une métaphore du pont. Je parle des deux arches qui sont le commencement et la fin de l'ouvrage et ce curieux équilibrisme qui consiste à les relier.

La postmodernité est une bête, une bête grise

«La postmodernité, c'est une bête ça, une bête grise aux limites physiques encore méconnues et, malgré sa mystérieuse apparence, cette petite bête a été beaucoup trop abusée. Rares sont les terminologies, tous domaines confondus, ayant connu une aussi large expansion. Une expansion que nous peinons, cinquante ans après les premiers balbutiements lancés par Baudrillard, Jameson et Lyotard, à définir unilatéralement. Les confusions et les nuances autour du terme sont si nombreuses qu'il est difficile d'en discuter simplement.

Auteur inconnu. Année Inconnue. «Couverture Supposedly»
Coté-Fournier, Laurence

Combattre la «sorcière dans l’église»: David Foster Wallace devant le cliché

«How do trite things get to be trite? Why is the truth usually not just un- but anti-interesting?»  Don Gately, ex-toxicomane, se pose ces questions lors d’une des multiples scènes se déroulant chez les Alcooliques Anonymes (AA) qui parsèment le roman Infinite Jest, de David Foster Wallace. Les Alcooliques Anonymes, cette ultime voie de salut faite de clichés et de câlins, emploient pour rescaper ceux qui ont sombré au plus bas une variété de syntagmes éculés comme «Easy does it», «Turn it over», «One day at a time» ou «Fake it till you make it».

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