Colloque

Les effets picturaux des miroirs de la peinture: de Van Eyck à Bacon

Mercredi 28 Octobre 2015

Objet mimétique par excellence, le miroir a été utilisé par Brunelleschi dans son expérience de la tavoletta pour vérifier l’exactitude de la représentation de la perspective.

En 1435, Alberti dans De pictura (La peinture), comme le fera après lui Léonard, conseille le peintre de s’en remettre au miroir. Pour l’un comme pour l’autre, le miroir-plan constitue le modèle même du tableau. Il permet de voir quelque chose qui se donne en profondeur sur un plan. Partant de l’idée d’une interconnexion entre la peinture et l’optique, une idée dont la perspective centrale linéaire constitue la matérialisation par excellence, nous nous intéresserons d’abord à des œuvres où le miroir, plein ou convexe, rend visible ce qui autrement serait exclu de notre champ visuel. Ensuite, nous expliquerons comment le miroir participe d’une auto-figuration de la peinture, faisant apparaitre le scénario de la production du tableau. 

Pour citer ce document:
Nastou, Paraskevi Eva. 2015. « Les effets picturaux des miroirs de la peinture: de Van Eyck à Bacon ». Dans le cadre de Le miroir: entre vision, perception et réception. Colloque organisé par Figura, le Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire. Montréal, Université du Québec à Montréal, 28 octobre 2015. Document vidéo. En ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/fr/communications/les-effets-picturaux-des-miroirs-de-la-peinture-de-van-eyck-a-bacon>. Consulté le 1 mai 2023.
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