Colloque

L’impossibilité d’un «je» chez Leslie Kaplan. Effacement de soi et expérience collective

Jeudi 21 Mai 2015

Poser la question des rapports entre autobiographie et politique dans l'oeuvre de Leslie Kaplan exige d'abord de se pencher sur la manière dont mai 68 a durablement infléchi son travail. S'il peut parfois être commode d'affirmer que mai 68 est sans héritage littéraire, un bref survol de l'oeuvre de Leslie Kaplan indique à quel point celle-ci alimente une mémoire de 68 qui n'est pas réductible à une simple héroïsation d'actions militantes de jadis pas plus qu'à dévaluation, autocritique et réactionnaire, des idéaux gauchistes.

Je m'intéresserai ici au récit autobiographique L’excès-l’usine et surtout à Mon Amérique commence en Pologne. En, bref, il s'agira de démontrer que l'autobiographie est politique chez Kaplan dans la mesure où elle se fait le relais à la fois d'un destin individuel et d'un ensemble d'expériences collectives. La politique de l'autobiographie chez Kaplan est avant tout une politique de la mémoire, mémoire de 68 mais aussi mémoire de la Shoah et mémoire de la littérature.

Auteurs et artistes référencés:
Pour citer ce document:
Lefort-Favreau, Julien. 2015. « L’impossibilité d’un «je» chez Leslie Kaplan. Effacement de soi et expérience collective ». Dans le cadre de Politiques de la littérature. Une traversée du XXe siècle. Colloque organisé par GREFLA/Figura. Toronto, Université de Toronto, 21 mai 2015. Audio. En ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/fr/communications/limpossibilite-dun-je-chez-leslie-kaplan-effacement-de-soi-et-experience-collective>. Consulté le 1 mai 2023.
Période historique:
Contexte géographique:
Champs disciplinaires:
Objets et pratiques culturelles:
Figures et Imaginaires:
Classification