Colloque

Lire le malheur des corps et la fragilité de la bonté: une rencontre forcée entre Martha C. Nussbaum et Jacques Rancière

Vendredi 25 Avril 2014

Il y a en théorie littéraire un intérêt certain pour la question du souci d'autrui, dont on affirme l'importance de la parole et de l'expérience. Jacques Rancière propose que l'écriture, en permettant cette attention particulière à la complexité d'existences qui autrement nous échappent, est un acte politique susceptible d'entretenir la souplesse, mais aussi la justesse de nos perceptions. De son côté, la philosophe américaine Martha C. Nussbaum réfléchit aussi à l'expérience intersubjective permise par la littérature, en nourrissant toutefois ses réflexions de l'éthique d'Aristote. Que l'on parle de politique ou d'éthique de la littérature, il est question chez Rancière comme chez Nussbaum de penser une certaine efficacité de la littérature, sa façon d'engager une connaissance pratique, presque intime de la souffrance humaine. Il s'agira dans cette communication de réfléchir aux liens entre ces deux penseurs afin de voir s'ils peuvent s'éclairer mutuellement. (Archives)

Pour citer ce document:
Brousseau, Simon. 2014. « Lire le malheur des corps et la fragilité de la bonté: une rencontre forcée entre Martha C. Nussbaum et Jacques Rancière ». Dans le cadre de Imaginaire contemporain. Figures, mythes et images. Colloque organisé par Figura, Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire. Montréal, Université du Québec à Montréal, 25 avril 2014. Document audio. En ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/fr/communications/lire-le-malheur-des-corps-et-la-fragilite-de-la-bonte-une-rencontre-forcee-entre>. Consulté le 1 mai 2023.
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