Numéro de la publication:
25
Année de parution:
2010
On marche ou on roule pendant quelques heures. Il ne se passe, pour ainsi dire, rien. Ou plutôt, on aperçoit tant de formes balayer l’espace de chaque côté de la route que tout
ce qui vient à notre rencontre finit par nous paraître insensé. Quand on rentre chez soi, une impression ténue nous habite: les lignes d’un vieux bâtiment, un bouleau surplombant une colline. Un détail qui nous apparaît insignifiant quand on y songe après coup, par rapport à l’infinité d’autres détails dont on sait ne plus se rappeler.
Les deux parties de mon mémoire témoignent, chacune à sa manière, d’une même expérience du dehors, soit celle du défilement. Loin d’en faire l’éloge, cependant, je m’intéresse surtout au sentiment d’insuffisance auquel donne lieu ce genre d’expérience, qui semble mal répondre à notre intérêt tout naturel et spontané pour l’«événement».
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Pour citer ce document:
L'expérience du défilement ». Dans L'atelier de l'écrivain 2. Article d’un cahier Figura. En ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/fr/articles/lexperience-du-defilement>. Consulté le 1 mai 2023. D’abord paru dans ( (dir.). 2010. Montréal : Figura, Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire. coll. Figura, vol. 25, p. 101-112).
. 2010. « Fichier attaché | Taille |
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lexperience_du_defilement-smith_gagnon.pdf | 99 Ko |
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