Samuel Mercier: Quelques années ont passé depuis le numéro spécial de Liberté «Les régions à nos portes» (dans lequel tu publiais un essai sur la question) et l’article de Benoît Melançon sur la Tchén’ssâ. Quels ont été, selon toi, les impacts de tout ce bruit entourant ton oeuvre et aussi celle des auteurs qui ont été associés au phénomène?
Samuel Archibald: Le premier impact aura sûrement été la constitution institutionnelle d’un ensemble flou et réduit souvent à des préjugés ou à des lectures cursives. Contrairement à Benoît Melançon, je ne pense pas que la dimension ironique de l’étiquette «École de la Tchén’ssâ» ait échappé à qui que ce soit. Pas au début, en tout cas. Elle était très claire pour tous les écrivains qui ont joué de l’étiquette. Elle n’a pas échappé non plus à la critique: d’être essentiellement une posture ironique, c’est ce que David Bélanger reprochait à la Tchén’ssâ dans l’entrée de son blogue Ils sont partout. Et il n’avait pas tort.
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Cet article a d'abord été publié dans la revue Québec français (vol. 175) en 2015.
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