La critique génétique de «Cet été qui chantait»: l'exemple des «Îles»
Baptiste Rinner propose, dans cette communication, de dresser une critique génétique des «Îles» de Gabrielle Roy, paru en 1972 dans le recueil de nouvelles Cet été qui chantait.
Baptiste Rinner propose, dans cette communication, de dresser une critique génétique des «Îles» de Gabrielle Roy, paru en 1972 dans le recueil de nouvelles Cet été qui chantait.
Nathanaël Pono aborde le texte «Les Satellites» et la tension entre progrès et tradition qui traverse cette nouvelle de Gabrielle Roy.
«Ceci a pour but de vous livrer une analyse génétique du travail effectué par la célèbre romancière quand elle en écrit la fin.»
En guise d'ouverture à la journée d'étude, Sophie Marcotte présente un bilan du projet HyperRoy (2012-2017) et ses origines, remontant au début des travaux du groupe de recherche sur Gabrielle Roy fondé au départ par François Ricard et Jane Everett.
Pour Olivier Neveux, l’une des formes expérimentées par le théâtre politique contemporain consiste à proposer des narrations «émergentes»: il s’agirait de raconter «sans guide», sans anticiper le lecteur par des prescriptions. En littérature numérique, les possibilités d’une narration émergeante sont traditionnellement expérimentées à travers l’hypertexte et la génération automatique, parfois par un «branchement» de l’oeuvre aux bases de données des moteurs de recherche comme Google, et plus récemment encore par un investissement des réseaux sociotechniques facebook ou twitter.
Depuis quelques années, notre façon de comprendre et d’habiter l’espace connaît d’importantes mutations. L’apparition dans notre quotidien d’outils cartographiques immersifs, combinés à l’imagerie photographique ou satellite, nous assure une maîtrise du monde plus importante que jamais; la généralisation du procédé de géolocalisation laisse penser qu’il est devenu impossible de se perdre – avec, en contrepartie, les dérives que le procédé entraîne en termes de surveillance et de contrôle des individus.
Clara Beaudoux, journaliste à Radio France, trouve dans la cave de son nouvel appartement, les affaires de Madeleine, l’ancienne locataire des lieux. Pendant une semaine, en novembre 2015, sur Twitter, elle mènera l'enquête avec tendresse et pudeur, et mettra à jour la vie de la presque centenaire: quelques mots, des images, le portrait de Madeleine en même temps que d’une époque révolue, se dessinent. Nous interrogerons la dimension sérielle du «Madeleine Project» dans ce qu’il a d’inédit: sa performativité.
Les dispositifs médiatiques contemporains peuvent devenir, dans le cadre de l’écriture biographique, une manière d’acquérir autant que de diffuser le récit de vie, modifiant au passage ses structures et ses finalités. À partir du documentaire-tweet Madeleine Project de Clara Beaudoux (2016) et du livre d’art The (Un)Secret Life of Samantha C. d’Héla Lamine (2015), nous étudierons les possibilités qu’offre le numérique dans la construction d’un récit biographique.
Dans cette courte communication, Bertrand Gervais s'intéresse au Deep Dream Generator et aux corps cauchemardesques créés par ce dernier.
Dans cette présentation, Arnaud Regnauld aborde deux oeuvre a priori antithétiques, Dictée de Theresa Hak Kyung Cha et Locus Solus de Mark Amerika, et la persistance du lyrisme à travers l'effacement du sujet qu'on trouve dans ses deux textes.
Les expressions ne manquent pas pour désigner notre plongée collective dans un numérique que l'on adjoint à tout substantif qu'il pourrait, de sa présence magique, métamorphoser.