La Nouvelle-France comme espace de traduction
Alexandra Hillinger s'intéresse à la figure du traducteur et, plus particulièrement, à celle de l'interprète.
Alexandra Hillinger s'intéresse à la figure du traducteur et, plus particulièrement, à celle de l'interprète.
À partir de la parenté entre les notions de «distance habitée» et d'«univers interstitiel» développées par François Paré dans son essai «La distance habitée» et celle de «translational space» développée par Judith Woodsworth dans l'ouvrage «Translation and the Global City» qu'elle a dirigé, Pierre Nepveu offre une réflexion sur l'oeuvre de cette dernière.
Patricia Godbout fait un retour sur quelques outils de base du bon traductologue comme on peut les voir à l'oeuvre dans certains textes de Judith Woodsworth.
Lori Saint-Martin lit un extrait de son plus récent ouvrage «Un bien nécessaire. Éloge de la traduction littéraire».
«D'où vient ma grand-mère? Jusqu'à récemment, de la Galicie. Une province polonaise qui faisait partie de l'empire austro-hongrois où elle est née était tout ce que je savais.» En novembre 2020, Robert Schwartzwald reçoit un texto de son cousin dans lequel il lui partage des documents familiaux, dont l'acte de naissance de leur grand-mère. Robert Schwartzwald partage aujourd'hui une partie de l'expérience de recherche qui s'en est suivie et les réflexions qui en découlent.
Catherine Leclerc mobilise un concept récent, celui de site de traduction, et le ramène sur une scène moins littérale, mais plus littéralement traductionnelle. D'abord, à partir d'un roman franco-ontarien publié en 1990 et retraduit en français pour le Québec. Ensuite, d'un album récent en anishinabemowin de Samian. Dans les deux cas, le texte initiale et sa traduction occupent des espaces proches, entrelacés et difficiles à départager, des espaces qui donnent lieu à ce que Sherry Simon dans «Le trafic des langues» décrivait comme des traductions inachevées.
Pierre Anctil s’intéresse à la littérature juive de Montréal à l’époque durant laquelle le yiddish était la langue littéraire dominante au sein de la communauté. À partir de sa lecture des publications du Journal yiddish de Montréal, s’étalant sur près de soixante ans, Pierre Anctil s’interroge: quelles étaient les perceptions identitaires des immigrants de la période la Grande migration et comment se sont-ils insérés dans un Montréal à majorité francophone?
Cette table ronde propose une discussion entre la professeure en traduction Arianne Des Rochers (Université de Moncton), la poète Nigériane-Irlandaise FeliSpeaks et la comédienne et chanteuse Meika Palmer lors de la journée d'étude «Quelle(s) place(s) pour la traduction féministe, nouvelles voix/voies de recherche en collaboration». Leur discussion, animée par Aileen Ruane (stagiaire postdoctorale, Université Concordia), porte sur la traduction féministe comme pratique collaborative et relationnelle.
En racontant trois histoires liées à des projets de traduction structurants, Lori Saint-Martin nous offre des images et des fragments de son parcours de traductrice et de féministe.
This presentation is the partial result of a bigger research project designed to identify the level of development of feminist translation in Mexico. One of the main aspects to explore was the praxis of feminist translation in the literary field which led to carry out a survey among women translators who identify as feminists. This study is currently in progress and interviews are being conducted, however, this paper is focused on one of the participants due to her activist background and staunch feminism.