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Traduction ou traduire: les outils de la sociocritique au risque de la lecture-écriture

Je cherche à mettre en phrases françaises un texte qui, avant de devenir de la littérature, doit appartenir à la langue française. Deuxième chose: la vérification des intentions évidentes de l’auteur. Trois, je joue à être écrivain. Je fais comme si j’étais l’inventeur de cette histoire. Je m’efforce de raconter la suite des actions dans ma langue personnelle.

Bouvet, Rachel
2000
Avant de commencer à lire les nouvelles de l'auteur syrien Abdessalam al-Ujayli, on apprend en quatrième de couverture qu'elles appartiennent à «la meilleure tradition des contes orientaux».

Le projet «Translation Effects» et la traduction des langues autochtones

Sherry Simon présente son projet Translation Effects.

«Il s’agit d’un projet à l’infini, d’une perspective sur le rôle de la traduction au Canada et surtout des pratiques de la traduction dans ses rapports à la culture autochtone. 

S’il est important de faire lien entre le politique et le culturel et s’il est important de dessiner une carte de plus en plus englobante de la traduction au Canada, il est surtout important de complexifier le vocabulaire qu’on utilise pour en parler.»

Le créole en résistance. L’écriture de Patrick Chamoiseau

Patrick Chamoiseau écrit en français, jouant de plusieurs techniques de traduction du créole. Le créole des oeuvres de Chamoiseau est le créole de la Martinique (qui n’est pas exactement le créole de la Guadeloupe ou le créole d’Haïti). Avec les Antilles et la Caraïbe en général, on a affaire à des autochtones diasporisés, si je puis dire, puisqu’ils sont arrivés, ces descendants d’esclaves, en même temps que les Blancs, que les populations dites autochtones de la Caraïbe ont été très vite décimées. Très rares sont les familles qui sont encore de cette histoire de génocide.

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