OBSERVATOIRE DE L'IMAGINAIRE CONTEMPORAIN
urbanité
L'hôtellerie, la ruelle et la prison: pratiques des lieux frontières dans le roman du XVIIe siècle
Il s'agit ici de présenter un projet de recherche portant sur la pratique des lieux frontières dans le roman du XVIIe siècle. Judith Sribnai s'intéresse à des lieux intermédiaires, à la fois jonction et médiation, entre des espaces institués et des espaces marginaux, tels les hôtelleries, les prisons, les antichambres.
Circuler, habiter, consommer: pour une lecture sociocritique de l'œuvre de J.G. Ballard
Cette communication présente quelques éléments de réflexion du premier volet d’une thèse intitulée «Circuler, habiter, consommer: sociocritique de l’œuvre de J.G. Ballard». Elle interroge la place de l’imaginaire de l’automobile dans l’œuvre de cet auteur anglais et explicite le contexte historique qui sous-tend la narration de Crash, un roman publié en 1973.
La construction des condos. Journal de terrain
Dans un quartier en voie de gentrification, des promoteurs immobiliers ont fait disparaître la vieille station-service à l’abandon depuis quelques années. Sur le terrain vague qui s’étale à présent sous nos yeux, on a planté une panneau annonçant l’inéluctable: la construction d’un bloc de condominiums de six étages, un grand bloc de briques beiges comprenant des logements clé en main, un stationnement intérieur ainsi qu’une terrasse sur le toit.
«Globodrome», imaginaire du regard étendu
Le 31 mars 2016, à la Cinémathèque québécoise, Joanne Lalonde, professeure au Département d'histoire d'art de l'UQAM et chercheure du RADICAL, a présenté la projection de Globodrome, un film de Gwenola Wagon (France, 2012).
Bibliographie indicative
Ancres et dérives: Montréal, un espace métis
Les jardins littéraires de Michel Goulet ou Comment un artiste fait asseoir des textes sur des chaises
Appel de communications: Imaginaire contemporain: la banlieue
Bruce Bégout, Régine Robin, et le curieux plaisir de la ville néolibérale
Y a-t-il encore lieu de vouloir conjoindre aussi étroitement poétique, déambulation et habitation au cœur des étalements sans fin de l’urbanité contemporaine? Ce qu’on tentera de cerner ici est la nature de l’étrange enthousiasme qui accompagne Bruce Bégout et Régine Robin; un enthousiasme sans vraie antécédence en littérature. Se pourrait-il que le marcheur ayant accepté l’infamie de se mouvoir parmi le béton et le plastique des espaces manufacturés découvre le plaisir imprévu de créer ses propres seuils et frontières parmi une matière urbaine vierge?