Stéphane Courant est docteur en anthropologie sociale et historique. Diplômé de l’EHESS de Paris, membre associé au Centre d’anthropologie de Toulouse, il consacre l’essentiel de ses recherches aux questions relatives à l’écriture et aux pratiques culturelles. Son dernier ouvrage, Anthropologie des écritures de voyage –qui paraîtra en 2012–, souligne le rapport singulier qui unit écriture et voyage. Il enseigne depuis plusieurs années dans différents centres de formations de travailleurs sociaux et est chargé de cours en ethnologie et sociologie à l’Université Toulouse-Le-Mirail.
Collaborateurs
Sylvain David est professeur au département d'études françaises de l'Université Concordia. Il a publié Cioran, un héroïsme à rebours aux Presses de l'Université de Montréal en 2006. Il était un des conférenciers invités de la Série de conférences sur la littérature contemporaine 2010-11 organisée par Salon double.
Martine Delvaux est professeure au Département d’Etudes littéraires de l’Université du Québec à Montréal. Elle a publié des essais (Femmes psychiatrisées, femmes rebelles et Histoires de fantômes), et des romans, dont C’est quand le bonheur? (2007), Rose amer (2009) et Les Cascadeurs de l'amour n'ont pas droit au doublage (2012), aux éditions Héliotrope.
Après une thèse de grec ancien à l’Université de Lille III, Emmanuel Deronne a accédé à l’enseignement supérieur, à l’IUFM de Lorraine (1991). Maître de conférences de grec ancien, il y a enseigné la didactique de la langue française et des genres de la littérature jeunesse, notamment du conte traditionnel. Membre du Laboratoire de l’ATILF (CNRS-Nancy), il a rédigé ces dernières années plusieurs articles autour de la notion de «diathèses verbales» en français et enseigne aujourd’hui à des étudiants en Sciences de l’Université de Lorraine. Tout cela n’a pas grand rapport avec son projet récent de (re)publier les œuvres de son père, Robert Reus (1909-1988). Il a ouvert un site, http://www.robert-reus.fr, publié La Foire et Le printemps des éclopés et ce sera bientôt le tour de La Toussaint de Jean Espar et de L’Épidème. Conjointement, il finit de rédiger cinq articles sur ces œuvres pour diverses revues roumaines, canadienne, belge et française. Il a encore du pain sur la planche: il reste une vingtaine de romans inédits et des lettres, mais il n’est pas décidé à tout publier!
emmanuel.deronne@lorraine.iufm.fr
Charles Dionne est étudiant au baccalauréat en création littéraire et scénaristique à l'Université de Montréal. Il espère entreprendre une maîtrise en littérature à l'automne 2012. Son recueil de poésie Soupirs, derrière a terminé finaliste à l'édition 2010 du concours littéraire de Radio-Canada. Il publiera à l'été 2010 son premier roman Le récit d'une terreur passagère chez Numérik:)livres.
Charles Dionne a cofondé avec Fabrice Masson-Goulet le site web Poème sale. Il est l'auteur du recueil de poésie D'espoir de mourir maigre publié en 2013 aux éditions de La Tournure. Il poursuit une maîtrise en didactique de la grammaire.
Benoit Doyon-Gosselin s’intéresse aux littératures francophones issues des milieux minoritaires. Sa thèse de doctorat portait sur l’œuvre romanesque de l’écrivain franco-manitobain J.R. Léveillé et de l’écrivaine acadienne France Daigle. Son approche théorique allie l’herméneutique, les théories de la lecture et la sociologie de la littérature. En se penchant plus particulièrement sur les espaces fictionnels préconisés par ces romanciers, il interprète la paratopie inhérente à l’écrivain évoluant dans les marges. Depuis peu, il s’intéresse à l’histoire de l’édition en Acadie des Maritimes.
Geneviève Dufour poursuit des études doctorales en études littéraires à l'Université Laval, où elle est engagée à titre d'auxiliaire d'enseignement et de recherche. Ayant réalisé un mémoire de maîtrise sur Je suis un écrivain japonais de Dany Laferrière concernant la représentation de soi, elle travaille actuellement sur la construction du sujet tragique dans les journaux et les lettres de Pauline Julien, Josée Yvon et Marie Uguay.
Annie Dulong mène dans le cadre de ses recherches postdoctorales (UQAM et New School, New York) une réflexion sur l'imaginaire du 11 septembre 2001 dans la fiction contemporaine. Elle s'intéresse à la manière dont la fiction intègre et transforme le réel, plus particulièrement aux enjeux liés à la création dans ce contexte, et à la constitution des grandes figures du 11 septembre (l'homme qui tombe, le papier brûlé) dans les romans new-yorkais. Parallèlement à ses recherches, elle va et vient de la photographie à l'écriture, a publié un recueil de nouvelles Autour d'eux (VLB) en 2008 et publiera en 2011 une œuvre de fiction sur les attentats de New York.
Alain Farah est romancier et poète. Il est professeur au département de langue et de littérature française de l'Université McGill. Il a publié Matamore no29 (2008) et Quelque chose se détache du port (2004) au Quartanier. Il était un des conférenciers invités de la Série de conférences sur la littérature contemporaine 2010-11 organisée par Salon double.
Pierre-Paul Ferland étudie au doctorat à l’Université Laval (Québec), sous la direction de Benoit Doyon-Gosselin, en codirection avec Jean Morency, de l’Université de Moncton. Il s’intéresse à l’américanité du roman québécois contemporain (2000-2010) dans une perspective mythanalytique. Il porte une attention particulière à l’intégration d’éléments de la culture de masse des États-Unis et à la présence des communautés francophones d’Amérique dans ces romans.
Fernando Andacht est professeur titulaire au département de communication de l’Université d’Ottawa. Ses champs d’intérêt concernant la sémiotique des médias, la représentation du réel dans les discours audiovisuels, l'étude micro-sociologique de l’influence des médias dans la vie quotidienne et l'approche socio-sémiotique du documentaire et de la téléréalité.
Il a publié à Buenos Aires, en 2003, un livre sur la téléréalité: El reality show: una perspectiva analítica.
Candidate au doctorat en littérature française à l’Université d’Ottawa, Brigitte Fontille consacre ses recherches aux relations entre la littérature et la musique. Elle rédige une thèse sur la présence de la musique dans les œuvres de fiction de Pascal Quignard. Questionnant les rôles et enjeux de la musique dans le roman, elle tente d’explorer une approche épistémocritique permettant de mettre en relief les différentes fonctions que peuvent remplir la musique, voire les arts, dans le texte littéraire.
Frances Fortier est professeure au Département de lettres de l'Université du Québec à Rimouski et membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ). Ses recherches actuelles portent principalement sur les fictions contemporaines, qu'elles soient narratives ou biographiques. Elle a publié plusieurs études sur ces sujets dans des revues et elle a participé récemment à plusieurs ouvrages collectifs publiés en France et au Québec (dont celui dirigé par René Audet et Andrée Mercier intitulé La littérature et ses enjeux narratifs (2004)) et rédigé, avec l'équipe ASTER, l'ouvrage intitulé Le déluge et ses récits : points de vue sémiotiques (2005).(http://tempszero.contemporain.info/document82)