Louis-Thomas Leguerrier est étudiant au baccalauréat en philosophie à l'Université de Montréal. Ses travaux portent généralement sur la théorie critique de la totalité sociale à partir de Marx jusqu'à l'école de Francfort. Il fait aussi partie du collectif politique Hors-d'Øeuvre, un groupe qui se consacre entièrement à la théorie et à la pratique révolutionnaire dans le monde contemporain, et qui sortira sa première revue en novembre 2011.
Collaborateurs
Antonio Dominguez Leiva a été maître de conférences à l’Université de Bourgogne avant d’être professeur à l’UQAM (Montréal). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire culturelle de la cruauté et de l’érotisme, dont Décapitations, du culte des crânes au cinéma gore (PUF, 2004) et Messaline, impératrice et putain. Généalogie d`un mythe sexuel (Murmure, sous presse) ainsi que ses co-éditions de Le supplice oriental dans la littérature et les arts (Murmure, 2005) et Délicieux supplices, érotisme et cruauté en Occident (Murmure, 2008). Il s’est aussi intéressé à l’histoire des frontières du réel (La vie comme songe. Une tentation de l`Occident, EUD, 2009) et la biographie collective des surréalistes (Sexe, opium et charleston, Murmure, 2007-2011) et a écrit plus d’une cinquantaine d’articles sur des sujets aussi variés que les mangas, les zombies, le "mexico-terror", l’onanisme féminin ou les putti. Il est aussi romancier, avec notamment Los Circulos (Saymon, 2010), et scénariste.
Mahigan Lepage étudie la littérature en cotutelle entre l'Université du Québec à Montréal et l'Université de Poitiers. Il prépare une thèse sur la poétique de François Bon.
Daniel Letendre est chercheur postdoctoral au CRILCQ de l’Université Laval. Après une thèse consacrée à la construction du présent dans la littérature narrative française contemporaine, il s’intéresse maintenant, à partir d’un cadre théorique empruntant à la pragmatique, à la narratologie et aux théories de l’énonciation, à l’écriture du sensible dans les productions narratives françaises et québécoises actuelles.
Simon Levesque est doctorant au programme de Sémiologie de l’Université du Québec à Montréal. Ses recherches portent sur l’ontologie des objets fictionnels, l’énonciation et l’éthique de la fiction chez J.M.G. Le Clézio, J. Echenoz et E. Carrère. Anonymement, il ajoute parfois une entrée dans Wikipedia. Publiquement, il est co-fondateur et directeur de publication du Cygne noir : revue d’exploration sémiotique, dont le premier numéro doit paraître à l’hiver 2013.
Josée Marcotte est étudiante à la maîtrise en études littéraires à l'Université Laval. Ses recherches portent sur le récit contemporain en contexte d'éclatement. Elle s'intéresse à l'éclatement sous toutes ses formes, de même qu'à la poésie, à l'humour et aux pratiques autofictionnelles.
Catherine Mavrikakis est romancière et essayiste. Elle est professeure au département des littératures de langue française de l'Université de Montréal. Parmi ses récents titres, on retrouve Le Ciel de Bay City (2008) et L'éternité en accéléré (2010) publiés chez Héliotrope. Elle était une des conférencières invitées de la Série de conférences sur la littérature contemporaine 2010-11 organisée par Salon double.
Les travaux de recherche récents d’Andrée Mercier portent sur la narrativité contemporaine et, plus particulièrement, sur les questions de narration problématique, de vraisemblance et d’autorité narrative dans le roman. Un volet de cette recherche aborde dans une perspective comparée les littératures narratives québécoise et française. Andrée Mercier a par ailleurs publié plusieurs études sur le récit québécois contemporain d’un point de vue générique, poétique et institutionnel. Elle a été membre du groupe ASTER dédié à l’analyse sémiotique de textes religieux et littéraires de 1992 à 2009 et participé à deux ouvrages, l’un consacré au récit de vocation et l’autre à la représentation du déluge. Enfin, elle a réalisé plusieurs travaux sur l’œuvre de l’écrivain Jacques Ferron, dont un livre ayant pour objet l’incertitude narrative de ses contes. (http://www.lit.ulaval.ca/personnel/professeurs/mercier-andree/)
Fabienne Mérel est docteur ès-lettres de l’Université Paris IV-Sorbonne et agrégée de Lettres Modernes. Ses recherches portent principalement sur l’écriture intime de Paul Valéry. Elle participe au travail du groupe Valéry de l’Institut des Textes et des Manuscrits Modernes (CNRS/ ENS), qui œuvre à l’édition des Cahiers (1894-1914) chez Gallimard.
William S. Messier est natif de Cowansville. Collaborateur de longue date de la revue Biscuit chinois, il a publié au Marchand de feuilles un roman intitulé Épique en 2010, et un recueil de nouvelles intitulé Townships en 2009. Passionné de tall tales et de littérature américaine, il a complété en 2009 une maîtrise en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal. Il est membre cofondateur de la Cellule d’observation de la littérature américaine (COLA).
Annie Monette est doctorante au département d’études littéraires de l’UQAM. Elle s’intéresse, depuis la maîtrise, aux expériences des marges et à leur rapport à l’écriture, au langage et à la littérature. Son mémoire de maîtrise explorait les liens entre écriture et folie dans L’Homme-Jasmin, d’Unica Zürn (2008). Elle a pris part en 2008-2009 aux activités de recherche sur les écrits asilaires de Saint-Jean-de-Dieu (Michèle Nevert, UQAM) et a cosigné l’introduction du premier volume de l’anthologie Textes de l'internement. Manuscrits asilaires de Saint-Jean-de-Dieu (Nevert, 2010) qui découle de ces recherches. Elle rédige actuellement une thèse sur les expériences de la drogue en littérature (de Quincey, Baudelaire, Huxley, Michaux, Duits). Elle a publié des articles dans différentes revues et donné des conférences dans des colloques québécois, canadiens et européens.
Laurance Ouellet Tremblay est étudiante au doctorat en Études littéraires à l'UQAM. En 2010, elle a publié le recueil de poésie Était une bête aux éditions de La Peuplade.
Françoise Palleau-Papin est professeur de littérature américaine à l’Université de Paris 13. Elle est l’auteur d’une thèse sur Willa Cather, d’une monographie sur David Markson (Ceci n’est pas une tragédie : l’écriture de David Markson, ENS Éditions, 2007, parue en anglais—This Is Not a Tragedy: The Works of David Markson, chez Dalkey Archive Press, 2011). Elle a dirigé un ouvrage collectif sur William T. Vollmann, The Rifles: Déconstruction d'un roman historique, à paraître aux Presses de la Sorbonne Nouvelle (PSN).
Marie Parent a complété une maîtrise en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal, où elle amorce actuellement un doctorat sous la direction de Jean-François Chassay. Son projet de thèse porte sur la figure du chez-soi dans les textes de romancières et nouvellistes nord-américaines depuis 1945. Elle a aussi publié des textes de fiction dans Lapsus, XYZ et Moebius.
Treveur Petruzziello est étudiant à la maîtrise en recherche-création à l’Université Laval, sous la direction de René Audet. Il travaille à l’écriture de Dimitri, une fiction qui n’est ni un roman ni un recueil de nouvelles, mais un projet hybride qui emprunte aux deux formules sans y adhérer complètement. Dans le prolongement de sa création, qui se construit autour de la figure de l’étranger, il s’intéresse au cas singulier du personnage contemporain déphasé, aux problèmes de son agir et à son rapport problématisé avec le monde. Il est membre du comité éditorial de la revue numérique de création et de réflexion Le Crachoir de Flaubert et est également auxiliaire d’enseignement au Département des littératures de l’Université Laval.