Dans le cadre de sa maîtrise en études littéraires à l’Université Laval, Julie St-Laurent travaille sur la question du lyrisme chez Hector de Saint-Denys Garneau et Francis Ponge, sous la direction de François Dumont. Elle bénéficie actuellement de la mesure de soutien à la relève littéraire Première ovation afin de préparer un recueil de poésie. C'est ainsi dire que son intérêt pour les formes poétiques s'accomplit dans un mouvement de recherche-création: elle explore dans la lecture une manière d'écrire le monde, et dans l'écriture une manière de le lire.
Collaborateurs
Simon St-Onge est un doctorant effectuant une cotutelle en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal et en littérature générale et comparée à l’Université Vincennes St-Denis. Ses travaux portent sur la dialectique entre la matière scripturaire et la matière historique dans la littérature française du XXe siècle. Il est l'un des quatre membres fondateurs du Salon double.
Fernando Stefanich est Docteur en Études Romanes (Université Paris IV-Sorbonne) et écrivain. En 1999, il publie son premier roman, Cuesta abajo aux Editions Del Boulevard, suivi d'Una muerte para Roberto Duran en 2004 (Prensas de la Ciudad) et de Roña (Recovecos) en 2011. En tant que chercheur, il s'intéresse à la sociocritique sous un angle multidisciplinaire qui intègre la sociologie, la philosophie et les études littéraires. Il appartient à l'ECAL (Études culturelles de l'Amérique latine, Paris IV-Sorbonne) et au CEAQ (Centre d'études sur l'actuel et le quotidien, Paris V-Descartes) où il mène des recherches postdoctorales. En 2011, il publie l'essai Meurtropolis: vie sociale et intrigue policière (Lönnrot Éditions).
Madeleine Stratford est professeure au Département d’études langagières de l’Université du Québec en Outaouais. Après avoir étudié les langues modernes et la littérature allemande, elle a obtenu un doctorat en traductologie de l’Université Laval en 2010. Elle a enseigné l’allemand à l’Université McGill et à l’Université Laval. Elle enseigne maintenant la traductologie, la traduction littéraire et la traduction générale à l’UQO. Elle se spécialise dans la traduction de la poésie contemporaine. En 2007, elle a reçu le Prix Vinay et Darbelnet de l’Association canadienne de traductologie pour son article « Pizarnik Through Levine’s Looking Glass: How Subversive Is the Scribe? », publié dans la revue TTR (vol. 19, no 2). Son premier recueil de poésie, Des mots dans la neige, est paru en 2009 en France aux éditions Anagrammes. Sa traduction française du recueil intitulé Ce qu’il faut dire a des fissures / Lo que hay que decir tiene grietas de l’Uruguayenne Tatiana Oroño est parue en juin 2012 à Paris aux éditions de L’Oreille du Loup.
Ayant oeuvré dans toutes les sphères du milieu littéraire (sauf, peut-être, celle d'écrivain), Antoine Tanguay fonde les Éditions Alto en 2005. Le premier roman que la maison publie, Nikolski de Nicolas Dickner, connaît un vif succès. Depuis, Alto ne cesse de cumuler les prix littéraires, tout en ralliant les lecteurs de tous âges et de tous horizons.
May Telmissany est romancière et traductrice. Elle est professeure au département des langues et littératures modernes de l'Université d'Ottawa. Parmi ses récents titres en français, on retrouve Héliopolis (2002) et Doniazade (2000) publiés chez Actes-Sud. Elle était une des conférencières invitées de la Série de conférences sur la littérature contemporaine 2010-11 organisée par Salon double.
Catherine Thériault termine son baccalauréat en études littéraires à l'Université du Québec à Chicoutimi. Assistante de recherche, elle poursuivra dans le cadre de sa maîtrise sa réflexion sur l'éclatement du personnage dans le roman contemporain.
Karrick Tremblay était étudiant au baccalauréat en Lettres et Création littéraire à l’Université du Québec à Rimouski. Il a publié un texte de création dans le numéro 129 «Le nu» de Moebius. Il était un participant régulier de la ligue de Slam rimouskoise et il a fait de nombreuses prestations aux Cabarets des auteurs. Lors de ces événements littéraires, il savait lever les foules grâce à sa voix, à ses textes et à son intensité. Il est mort subitement en mai 2011.
Bernabé Wesley est professeur certifié de Lettres Modernes. Son mémoire de maîtrise, dirigé à l’Université de Montréal par Élisabeth Nardout-Lafarge et Francis Gingras, s'intitule « Nord de L.-F. Céline : une réécriture des chroniques médiévales ». Il poursuit actuellement la rédaction d’une thèse en cotutelle avec Pierre Popovic (Université de Montréal) et Suzanne Lafont (Université Montpellier III). Celle-ci porte sur « l’altérité formelle du paradigme du passé dans l’œuvre de L.-F. Céline » et pose la question de la saisie littéraire du passé dans le roman du XXe siècle à partir des notions théoriques et des outils d’analyse propres à la sociocritique.
Alexandre Widendaële prépare une thèse à l’Université Paris-Est Marne-la-vallée, sous la tutelle de Giusy Pisano, sur les liens généalogiques et les rapports d’intermédialité au sein desquels se rencontrent cinéma et bande dessinée. Il est diplômé des Instituts St-Luc de Bruxelles en bande dessinée et poursuit, en parallèle de ses recherches, l’activité d’illustrateur.
Étudiante au doctorat en études et pratique des arts de l’UQAM, Audrée Wilhelmy rédige actuellement une thèse portant sur les représentations pudiques de la violence en littérature. Conjointement à ses travaux de recherche, elle se consacre à l’écriture romanesque et explore, dans ses œuvres de fiction, une narration amorale qui contredit la brutalité de ses récits. Oss, son premier roman, a paru chez Leméac en 2011. Elle termine présentement Les Sangs, qui sera publié à l’automne 2013 par le même éditeur.
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