MélissaJane Gauthier est finissante à la maîtrise en lettres à l’Université du Québec à Chicoutimi où elle a terminé un mémoire portant sur l’ambivalence identitaire et discursive chez le narrateur de Frédéric Beigbeder dans 99 F et Au secours pardon. Elle a d’ailleurs réalisé le dossier de cet écrivain sur le site auteurs.contemporain.info auquel elle collabore depuis 2011. Elle est également, depuis 2009, assistante de recherche auprès des professeurs Anne Martine Parent et Nicolas Xanthos. Éventuelle candidate au doctorat, elle s’intéresse aux postures confessionnelles dans la littérature contemporaine de langue française.
Collaborateurs
Francis Gauvin est étudiant au doctorat en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal. Il dépose en 2011 son mémoire La confusion chez Arrabal: exploration des labyrinthes dans Fêtes et rites de la confusion, où il analyse la relation labyrinthique entre le sujet et l’imaginaire au sein du roman d’Arrabal. Pour sa thèse il prévoit travailler sur l’œuvre de Tarkovski.
Né à Shawinigan en 1954, Gilles Pellerin s’est d’abord fait connaître comme nouvelliste (six recueils depuis 1982 et des dizaines de nouvelles dans des revues, ouvrages collectifs et anthologies en Europe et au Canada). Son œuvre d’écrivain comprend aussi des anthologies de la nouvelle, de même que des essais sur la culture, la littérature et le français, et lui a notamment valu le prix de la Ville de Québec et du Salon du livre de Québec (2005). On l’a traduit en anglais, en espagnol, en néerlandais, en serbe, en polonais et en tamil.
En 1985 il participait à la création des éditions de L’instant même, dont il est le directeur littéraire. En 2009, La Communauté française de Belgique lui a remis le prix du rayonnement international des lettres belges et il a été fait membre de l’Ordre des francophones d’Amérique et chevalier des Arts et lettres de la République française. Professeur au cégep Garneau, il donne régulièrement des conférences sur la littérature québécoise dans de nombreux collèges et universités ici et à l’étranger.
Dalie Giroux est professeure de pensée politique à l'Université d'Ottawa depuis 2003, et actuellement coordonnatrice intérimaire du Programme d'études autochtones. Ses travaux de recherche s'inscrivent dans une réflexion générale sur les formes d'articulation entre l'espace, le langage et le pouvoir. Elle est membre du comité de rédaction des Cahiers de l'idiotie (cahiers-idiotie.org), une revue savante antidisciplinaire, et du comité d'organisation de l'Observatoire des nouvelles pratiques symboliques - ONOUPS (onoups.blogspot.com).
Louis-Daniel Godin est étudiant à la maîtrise en études littéraires à l'Université du Québec à Montréal. Il rédige, sous la direction d'Anne Élaine Cliche, un mémoire portant sur la figure de l'enfance dans les écrits d'Hervé Guibert. Il s'intéresse particulièrement à la littérature française contemporaine et privilégie, dans ses recherches, une approche psychanalytique. Il est également cofondateur du blogue Les Chihuahuas de la démocratie (http://www.les-chihuahuas.com/), lequel pose un regard critique et ludique sur les médias.
godin-ouimet.louis-daniel@courrier.uqam.ca
Jean-Philippe Gravel fait des études en cinéma puis en littérature, où il s’intéresse à Lacan et la métafiction. Il travaille comme critique de cinéma dans les pages du Ici (1997-2004) et de Ciné-Bulles. En 2009, il dépose à l’UQAM un mémoire-création incluant des récits (Desseins et débris: pour une compréhension pratique des enjeux de la métafiction, dir. Bertrand Gervais), puis enseigne le français et parfois la littérature. Tout en espérant publier des fictions bientôt, il se manifeste aussi dans la blogosphère.
Daniel Grenier est doctorant en études littéraires à l'Université du Québec à Montréal. Sous la direction de Jean-François Chassay, il prépare une thèse sur les différentes représentations du romancier dans l’histoire de la littérature américaine. Il est assistant de recherche pour le laboratoire du SELECTIF (Savant et espace du laboratoire : épistémo-critique de textes irrigués par la fiction) et membre-chercheur du CRIST (Centre de recherche interuniversitaire en sociocritique des textes).
Après avoir patienté trois ans en classe préparatoire, Raphaël Groulez entre dans le vif du sujet et se prépare à suivre parallèlement deux premières années de master, en littérature ainsi qu’en philosophie et sciences cognitives. Il s’est étiré tout l’été pour réussir ce grand écart, dont il espère maintenir l’équilibre en vue de diversifier les approches de son thème de prédilection: la lecture, ou la transformation d’un texte de fiction et de son lecteur, au cours de leur interaction.
Anaïs Guilet est actuellement allocataire de recherche en deuxième année de doctorat. Sous la direction de Denis Mellier et de Bertrand Gervais, elle prépare une thèse en cotutelle entre l'Université de Poitiers (laboratoire FoReLL ) et l'Université du Québec à Montréal (laboratoire NT2). Elle s'intéresse tout particulièrement à l'impact des nouvelles technologies sur la littérature contemporaine.
Raphaëlle Guillois-Cardinal est étudiante à la maîtrise en lettres de l’Université du Québec à Chicoutimi. Elle rédige actuellement son mémoire, qui s’intitule En périphérie de l’intelligible: cognition, action et affects chez les personnages-narrateurs de Christian Oster.
Sophie Hébert est doctorante à l'Université Stendhal de Grenoble sous la direction de Claude Coste. Sa thèse est consacrée aux carnets d'écrivains dans la littérature française du XXème siècle. C'est autant sous l'angle génétique, générique qu'éditorial que les carnets de Barthes, de Camus, de Guilloux, de Malraux, de Montherlant et de Sartre, entre autres, sont étudiés. Dans des recherches antérieures, son intérêt s'était porté vers l'oeuvre essayiste d'Henry de Montherlant et, dans un registre radicalement différent, sur le rôle de l'angoisse dans La Somme athéologique de Georges Bataille.
Martin Hervé est inscrit à la maîtrise en études littéraires de l’UQAM. Ses travaux portent sur les motifs d’une messe de l’abomination chez Jean Genet et Marcel Jouhandeau. Il s’intéresse également aux représentations artistiques du saint, du monstre et du criminel. Par le passé, il a travaillé à la programmation de la Maison des écrivains et de la littérature en France. Il collabore aux pages de L’Artichaut et est lauréat du Prix de la critique émergente 2013 organisé par le magazine Spirale.
Bachelière en arts littéraires à l’Université Laval, Ariane Hivert se passionne pour la littérature sous toutes ses formes, particulièrement le roman et le théâtre. Ex-libraire, elle a longtemps cru que les livres étaient sa passion, avant de réaliser que l’essence de tout se trouvait dans les mots. À 27 ans, elle entreprend un retour aux études avec un certificat en rédaction professionnelle, domaine où la quête du mot juste est tout aussi importante que dans ses tentatives littéraires personnelles. Plusieurs de ses nouvelles ont été publiées dans L’Écrit Primal, revue du Cercle d’Écriture de l’Université Laval où elle a également fait ses preuves en tant que présidente, trésorière et réviseure linguistique. Sa première pièce, Comme hors du temps, inspirée de l’œuvre de Riopelle Hommage à Rosa Luxemburg, est présentée au Théâtre La Chapelle de Québec en août 2007.
Jonathan Hope est étudiant au Doctorat en Sémiologie à l'Université du Québec à Montréal, et prépare une thèse intitulée « Les lieux de la subjectivité ». Il s’intéresse aux conditions de la signification et de l’interprétation, aux interactions entre les formes de vie, ainsi qu’à la formation des systèmes de signes et du monde connu.
Lucie Hotte est une spécialiste des théories de la lecture et des littératures francophones du Canada. Elle a fait ses études à l’Université d’Ottawa où elle a soutenu sa thèse de doctorat, dirigée par Jean-Louis Major, en 1996. Son essai L’inscription de la lecture. Lecture du roman, romans de la lecture (2001), tiré de sa thèse, lui a valu le Prix Gabrielle-Roy qui récompense le meilleur ouvrage de critique littéraire portant sur les littératures canadiennes en anglais ou en français. Durant son stage postdoctoral, elle s'est intéressée à la réception des littératures minoritaires, et plus particulièrement de la littérature franco-ontarienne, à l’extérieur de leur communauté d’origine. Les recherches menées alors ont inauguré un vaste programme de recherches qu’elle poursuit toujours.
En 1998, elle est embauchée par le Département de français de l’Université d’Ottawa où elle assume les cours de littérature franco-ontarienne et certains cours de littératures québécoise ou francophone d’Amérique. Lorsque l’Université d’Ottawa crée, en 2004, des Chaires de recherche sur la francophonie canadienne, elle est choisie comme titulaire de la Chaire de recherche sur les cultures et les littératures francophones du Canada. Particulièrement active en recherche, madame Hotte a publié, outre son essai, une édition critique des lettres de Jacques Ferron et d’André Major ainsi que huit ouvrages collectifs dont trois sont parus récemment soitHabiter la distance, études en marge de La distance habitée (2009), qu’elle a codirigé avec Guy Poirier de l’Université de Waterloo, ouvrage qui regroupe des essais s’inspirant de concepts élaborés par l’éminent spécialiste des « littératures de l’exiguïté » François Paré; Introduction à la littérature franco-ontarienne (2010), qu’elle a codirigé avec Johanne Melançon de l’Université Laurentienne, qui constitue la première brève histoire de la littérature franco-ontarienne, et (Se) Raconter des histoires. Histoire et histoires dans les littératures francophones du Canada (décembre 2010) qui réunit 33 articles de chercheurs venus de partout dans le monde. Elle a également organisé une vingtaine de colloques et publié une cinquantainede chapitres de livres etd’articles. Ses recherches, en cours portent sur les fondements épistémologiques de la critique en contexte minoritaire.