Dans le film-culte Scanners de David Cronenberg (1981), nous faisons la connaissance d’un scanne(u)r (ce qu’on appelle erronément un « télépathe ») qui, pour faire taire l’existence en lui des autres, des multitudes, fait de l’art. Intraduisible et à peine transcriptible, l’explication de sa démarche est :
My (he)art saves me
Cela, l’artiste le déclare alors qu’il est au cœur même de la tête qu’il a créée pour s’y abriter, tant physiquement que socialement, à titre d’artiste.
D’autres préfèrent se fondre.
Scanners parlait d’une ère, dans un avenir rapproché où des êtres deviendraient incapables de contrôler l’entrée en eux d’Autrui.
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