Du propos de Susan Brown (conférence du 14 février 2013) a émergé une interrogation fondamentale sur les travaux en humanités numériques. En effet, il a été question du corpus dépouillé dans le cadre du projet Orlando, qui recense notamment des romancières de l’époque victorienne qui sont tombées dans l’oubli. Doit-on mettre de l’avant les corpus «immergés» dans le cadre des grands chantiers en Digital Humanities, comme c’est le cas avec le projet Orlando, ou encore entreprendre des projets qui favoriseront la mise en valeur des principales figures et des objets de première importance du patrimoine historique, culturel, artistique et littéraire? Par ailleurs, le projet de S. Brown montre bien que la notion même de base de données est en train de se moduler sous l’éclairage des humanités numériques. Les connections entre les disciplines sont en effet redéfinies par les outils mis à la disposition des chercheurs pour la visualisation des données.