La ville contemporaine n’est pas celle des rêves d’épanouissement mais celle de la catastrophe. Destructrice des talents et pourvoyeuse de corruption, elle contribue à désoler les individus, à les priver d’un sol ferme, et nombreux sont ceux qui tombent dans ses crevasses. L’écriture de Thomas Bernhard (L’origine, Des arbres à abattre), oppose la ville devenue organisme vivant, agglomérant tout sur son passage, aux hommes privés d’un développement harmonieux au sein d’un temps homogène et continu. Cette contribution tentera d’analyser ce double mouvement de la catastrophe urbaine, que l’écriture propose de thématiser, mais aussi de dépasser, en vue de ce qui serait un optimisme dans la littérature.
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