Pierre Gélinas représente un cas singulier dans la littérature québécoise contemporaine aussi bien par sa trajectoire que par son oeuvre aussi atypiques l'une que l'autre.
D'origine sociale modeste, orphelin de père tôt, il doit interrompre ses études précocement pour gagner sa vie. Il connaît une première carrière de journaliste qu'il entreprend, à 18 ans, à l'hebdomadaire Le jour, dirigé par Jean-Charles Harvey, où il est engagé comme chroniqueur artistique et littéraire en 1943. Cet emploi lui fournira l'occasion de fréquenter le milieu des arts visuels, et notamment le groupe des automatistes qui se fera connaître par la publication du Refus global en 1948. Il y fait aussi la connaissance de certains écrivains, dont Claude Gauvreau et Jacques Ferron. Il etfectue une brève carrière à la section française du Service international de Radio Canada de 1943 à 1946, année où il devient membre du Parti communiste et s'engage dans le mouvement syndical.
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