Colloque

De la nécessité du pseudo-réalisme en science-fiction: l’exemple d’Élisabeth Vonarburg

Samedi 12 Décembre 2015

 

Présentation de la communication

«La science-fiction peut-elle être réaliste? Serait-ce un oxymore?

Selon Darko Suvin, "la science-fiction est un genre littéraire dont les conditions nécessaires et suffisantes sont la présence et l’interaction de la distanciation et de la cognition et dont le principal procédé formel est un cadre imaginaire différent du monde empirique de l’auteur". 

L’effet de distanciation est le principe qui différencie la science-fiction des principaux courants littéraires dits réalistes. La cognition la différencie du conte de fées qui n’utilise pas l’imagination pour comprendre les tendances de la réalité, mais comme fin en soit. La cognition n’implique pas seulement une réflexion de la réalité, mais aussi sur la réalité

Ainsi, il y a un paradoxe inhérent à la lecture science-fictionnelle, narrateurs et narrateurs ne partagent pas a priori le même cadre référentiel. Le lecteur est face à un monde variablement distancié auquel son encyclopédie, selon Umberto Eco, ne correspond pas. Il doit tenter de reconstruire ce que Richard St-Gelais nomme la xénoencyclopédie du texte.»

 

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Pour citer ce document:
Després, Elaine. 2015. « De la nécessité du pseudo-réalisme en science-fiction: l’exemple d’Élisabeth Vonarburg ». Dans le cadre de Repenser le réalisme. IIe Symposium de sociocritique. Colloque organisé par CRIST, le Centre de recherche interuniversitaire en sociocritique des textes. Montréal, Université de Montréal, 12 décembre 2015. Document audio. En ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/fr/communications/de-la-necessite-du-pseudo-realisme-en-science-fiction-lexemple-delisabeth-vonarburg>. Consulté le 1 mai 2023.
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