Laurence Pelletier parle d’ingouvernabilité et d’irrévérence en montrant ce que ces deux concepts ont d’essentiellement féminin, en passant par la figure du cyborg.
«La figure du cyborg offre des possibilités d’imaginaires et de conjonctures qui sont nécessaires quand on en vient à penser le féminin, son genre, son sexe et son plaisir. En effet, c’est bien parce qu’on arrive jamais à le définir et le déterminer que celui-ci est sujet d’expérimentations, d’essais, de simulations. On teste le féminin pour voir ce qu’il pourrait bien être.
C’est d’ailleurs le propos central du film de science-fiction Ex Machina réalisé par Alex Garland en 2015 qui fait se superposer les possibilités techniques de l’intelligence artificielle avec la sexualité et le désir féminin, il donne à voir un possible de l’être féminin.»