«La littérature contemporaine met en scène bon nombre de personnages, qui a défaut de prendre la fuite ou de poser des gestes séditieux pour marquer leur sentiment de rupture avec le monde, se tournent du côté de l’autodestruction.
Dès lors, ils demeurent étrangers à ce qui les entoure, complètement repliés sur eux-mêmes et font de leur autodestruction leur propre spectacle.
Chez certains de ces personnages, ce repli sur soi s’accompagne d’une perception particulière de l’espace: ils vivent dans un espace emmuré.
C’est du moins ce qui a retenu mon attention dans les trois romans dont je vais vous parler aujourd’hui, Dawson Kid de Simon Girard, Les murs d’Olivia Tapiero et Chambres noires de Nicholas Charrette.»