Œuvres référencées: Georges, Karoline. (2014) «Variations endogènes» et Maruo, Suehiro. (2014) «L'Enfer en bouteille». Des corps déchiquetés, des corps suicidés, malades, violés, farandole de corps désarticulés, abattus par les soubresauts de l’excès ou de la démence, corps scotchés ou corps «sadisisés»: la gesticulation charnelle et macabre à laquelle invite le nouveau livre de Karoline Georges, «Variations endogènes», affiche indéniablement un goût pour l’outrance. Outrance que l’auteure injecte en intraveineuses aux personnages traversant les nouvelles de son recueil apparenté à un «cabinet des perversités». Ces monstres du quotidien, individus non pas éperdument abjects mais tranquillement repoussants, tiennent-ils les promesses du programme énoncé par l’écrivaine ou bien se cantonnent-ils à ne susciter que malaise et aversion?