OBSERVATOIRE DE L'IMAGINAIRE CONTEMPORAIN
écriture
(Dis)jonctions du postmoderne et du postcolonial dans la réécriture. «La migration des coeurs» de Maryse Condé et «Wuthering Heights» d'Emily Brontë
Transmettre ou expérimenter
Par le film, revenir toujours à l'écrit
Il y a dans tout film, selon Marguerite Duras, un «livre occulté». C’est donc par l’intrication et la confrontation de ces deux moments de la création —le livre/le film— que Marguerite Duras parvient à saisir la nature de l’écriture. Le film est toujours un maillon de la création qu’il vienne avant ou après le texte, et selon les principes de la poétique durassienne de l’ombre interne, il n’existe que pour être oublié, nié et dépassé.
Mot de clôture
On s'était donné comme objectif de re-interogger le cinéma de Duras à partir d'une table rase. Ce que j'ai trouvé très riche, c'est cette interrogation de l'image, du texte et des relations texte-image. C'est quelque chose de continu, une interrogation en work in progress.
L'écriture de la littérature
Savoir pourquoi Marguerite Duras était revenue à l'écriture à la fin des années 1970 («Le retour au pays natal») ne peut répondre à la question de pourquoi elle avait quitté l'écrit pour passer au cinéma dans les années 1960/1970. Son assertion: «je fais des films pour occuper mon temps» n'est pas très éloignée de celle-ci: «dans la solitude, je n'avais rien d'autre à faire qu'écrire».