Journée d'étude

La profanation de la religion: le dilemme du droit pénal entre culte et culture

Lundi 13 Mai 2019

 

Présentation de la communication

Le participant remarque plusieurs paradoxes dans la présente journée d'étude. «Le premier paradoxe consiste a envisagé la répression de l'art,  alors même que l'art est une forme d'expression qui semble, au contraire, s'affranchir naturellement des contraintes. Le deuxième paradoxe consiste à étudier une oeuvre théâtrale blasphématoire et à se pencher sur son sort judiciaire dans un pays qui ne connait pourtant pas d'infraction de blasphème. Le troisième paradoxe consiste à vous entretenir d'une infraction, le blasphème, qui vient tout juste d'être dépénalisé au sein du code criminel canadien. Pourquoi donc vous entrenir d'une infraction désuète et désormais disparue? Quatrième et dernier paradoxe, c'est le paradoxe qui oppose la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) et la jurispridence de la Cour suprême du Canada. Alors comment aborder autant de paradoxes et réussir à les résoudre?» C'est par ces remarques que le participant ouvre la conférence inaugurale.

 

Archive audio de la communication

Pour citer ce document:
Rainville, Pierre. 2019. « La profanation de la religion: le dilemme du droit pénal entre culte et culture ». Dans le cadre de Le théâtre contemporain au tribunal. L'affaire «Golgotha picnic». Journée d’étude organisée par Figura, le Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire. Montréal, Université du Québec à Montréal, 13 mai 2019. Document audio. En ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/fr/communications/la-profanation-de-la-religion-le-dilemme-du-droit-penal-entre-culte-et-culture>. Consulté le 1 mai 2023.
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