Pour faire suite au précédent billet, je voudrais aborder une série de deux articles publiés en 2004 par Lucie K. Morisset et Luc Noppen, intitulée «Le bungalow québécois, monument vernaculaire1». Professeurs au Département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM, les auteurs retracent l’histoire du bungalow au Québec en cherchant à démontrer l’importance et la valeur de son appropriation du point de vue des pratiques quotidiennes et de l’aménagement de l’espace. Ceux-ci revendiquent le caractère «typiquement québécois» (2004a, p. 9) du bungalow qui a proliféré sur nos terres, en proposant une histoire de ses origines et de sa transformation au fil de la deuxième moitié du XXe siècle.