2000-2010

Les champs de l'atopie

«Kenneth White est-il un poète qui voyage ou un voyageur dont l’errance fait surgir la poésie?» Je pourrais faire mienne cette question posée par Robert Bréchon en 1979, en introduction à l’article intitulé «Vers un yogui occidental».

Représentations et fonctions symboliques de la ville dans les films noirs. Miroir, miroir aux alouettes et vitre sans tain

En quittant les immensités naturelles et ouvertes de l’Ouest sauvage, les hors-la-loi des westerns investissent l’espace urbain, fermé, et s’y forgent un statut de gangster. Ils se construisent dans, par et pour la ville, ainsi que le laissent apparaître les films noirs hollywoodiens.

De la ville-décor à la ville-personnage. La représentation de Los Angeles dans deux films de David Lynch, «Lost Highway» et «Mulholland Drive»

Après avoir livré dans Lost Highway une vision fantasmée de Los Angeles, dans Mulholland Drive, il fait de la ville, qui fonctionne comme un système de signes générateur de fictions, un personnage à part entière.

De la fragmentation au métissage urbain dans «Fascination» de Rachid Boudjedra

Dans le roman de Boudjedra, la construction imaginaire de la ville est le fruit d’une mise en relation de divers types de discours (littéraire, médiatique, publicitaire, intertextuel, etc.) dont l’enchevêtrement contribue à créer une représentation mouvante de la ville, à la fois marquée par les sens (la vue, l’ouïe et l’odorat) et les considérations historiques.

Fragmentation de la ville et du personnage dans le roman francophone d'Afrique. Le cas de «Tous les chemins mènent à l'Autre» de Janis Otsiemi

Dans ce roman, Otsiémi entreprend de montrer la dimension psychologique des bouleversements sociopolitiques en Afrique. Plongeant le lecteur dans le subconscient de Loye, un jeune habitant de Libreville, il présente un environnement urbain qui étouffe, écrase et broie l’individu.

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