Neurosex

Ce projet de Frederic Fenollabbate propose quatre oeuvres qui explorent la relation spectateur-image. Dans "neurosex pour savoir", des photos défilent dans un écran divisé en 6 parties égales. Mais comme chacun des six cadrans évolue à son propre rythme, les images se courcircuitent les unes les autres, des photos de paysages arides et des portraits de personnes âgées venant annuler la charge pornographique des images explicites qui les côtoient. Dans "archaic vibes", des insectes en trois dimensions se superposent au visage modifié d'une femme tirant la langue. Dans "portraits pornographiques", des portraits explicites où les sujets s'adonnent à des actes sexuels ou présentent leurs organes génitaux sont coupés par des peintures classiques et autres éléments visuels qui, une fois de plus, les annulent. Finalement, dans "Éléonore", le portrait d'une jeune femme en train de faire une fellation est parcouru par deux bandes d'images représentant un jeune homme (qui rappelle le spectateur face à l'écran) et un arbre mort.